Dans cet article sur comment s’entraîner toute l’année en musculation sans s’arrêter, j’aimerais revenir sur un point lié à la régularité et à la motivation de vos entraînements, ou comment ne jamais s’arrêter en musculation.
Il est difficile pour vous de toujours avoir une régularité sans faille, malgré la fatigue, la maladie, les sauts d’humeurs.
Il vous manque parfois un peu de volonté pour franchir le cap, je vais vous donner la meilleure raison qu’il soit pour vous entraîner toute l’année sans s’arrêter.
Sommaire de l'article :
COMMENT S’ENTRAÎNER TOUT L’ANNÉE EN MUSCULATION SANS S’ARRÊTER ?
Addiction à l’entraînement
J’ai récemment parlé à un ami, Richard, qui c’est mis à l’entraînement depuis maintenant plusieurs mois. Il me demandait comment on ne pouvait jamais lâcher les entraînements, comment on pouvait tenir sans arrêt l’effort. Tout ça pour des plus gros biceps et des plus gros triceps !
Nous parlions de ça, car nous voyons de plus en plus sur les réseaux, des pratiquants qui donnent l’impression de ne s’entraîner que pour l’esthétique et pour rien d’autres.
Je ne sais pas vous, mais si je vais à la salle, tout comme Richard, c’est avant tout pour tenir la forme physique, le mental et surtout pour le bien-être après l’effort.
Quoi de mieux que de finir une séance et de pouvoir se libérer complètement de tout ce qui encombrait votre tête jusque-là.
J’avoue ces flippants, car on croirait presque décrire les effets d’une drogue !
A la recherche du bien-être
La 1ère raison pour laquelle je m’entraîne toute l’année : le bien-être.
Non, après 10 ans d’entraînement, je ne vais plus à la salle pour me changer physiquement, non je ne vais pas à la salle pour soulever la barre la plus lourde du monde, je vais avant tout à la salle pour me sentir bien.
Après tant d’années de pratique, je sais que j’ai atteint mes limites naturelles esthétiques, et je n’ai pas plus de raisons à vouloir retenter des barres à 200 kg au soulevé de terre (par ex.).
Cette motivation, ce besoin de bien-être, a toujours suppléé le reste, quand je n’avais pas envie de performer sous mes barres ou quand je voyais que je ne prenais pas plus de muscles.
L’activation de l’hormone du bonheur pendant l’effort
L’endorphine libérée pendant l’effort n’est pas la seule responsable de la bonne humeur. Lorsque vous commencez à vous entraîner, le cerveau reconnaît cet effort comme un moment de stress.
La pression cardiaque augmente et le coeur pense que vous êtes dans une situation dangereuse, ils réagissent donc en conséquence pour protéger votre cerveau de tout ce stress, votre corps libère une protéine que l’on appelle le Facteur Neurotrophique Dérivé du Cerveau (BDNF), une neurotrophine.
Cette substance protège vos neurones existants, et agit comme un interrupteur de mise à zéro des sensations négatives. C’est donc grâce à cette 1ère substance qu’on se sent si détendu après un entraînement intense.
Les endorphines (opiacée naturelle), elles aussi se libèrent au même moment. Selon certaines études les endorphines permettent également de réduire les sensations de brûlures que l’on pourrait ressentir lors d’efforts, minimisant ainsi la sensation de douleur, ils agissent comme un anti-douleur !
N’avez-vous jamais remarqué, si vous vous êtes déjà blessé, ressentir moins la douleur pendant l’entraînement alors que vous avez sollicité la zone blessée ?
C’est aussi pourquoi nous pouvons maintenir des efforts importants, longtemps.
Une fois ces deux substances libérées, l’entraînement devient plus plaisant et le repos qui le suit est encore plus agréable. La quantité d’endorphines continue à être très élevée 45 minutes après un entraînement de 30 minutes environ.
S’entraîner toute l’année en musculation pour améliorer votre condition mentale avec la musculation
Etudier après un effort physique est donc une très bonne idée pour associer étude et plaisir, en vous servant de ce moment pour stimuler vos capacités cognitives. J’en parlais dans mon article une journée avec Street dans lequel j’explique profiter de cette sensation de plénitude pour écrire, développer mes idées, tout de suite après l’entraînement.
Mais il s’avère que le Facteur Neurotrophique dérivé du cerveau et l’endorphine ont une particularité dramatique : elles ont le même effet d’addiction que l’héroïne ou la nicotine. Je suis addict ! …à la seule différence que ces deux premières substances sont très bonnes pour le corps.
Si malgré vos résultats esthétiques, si tel n’est pas votre but définitif, et même si vous ne voulez pas devenir la personne la plus forte du monde, il y a donc toujours une motivation à prendre vos baskets et partir vous entraîner.
Pourquoi s’en tenir à ce facteur ?
Vous sentir bien fait partie intégrante de la réussite. Provoquer le bien-être en s’entraînant toute l’année en musculation augmente également votre motivation et vos envies. En forçant notre cerveau à produire ses propres drogues vous vous mettez en condition pour enclencher la roue de la motivation.
Ce n’est certainement pas en continuant de ronchonner, de traîner la patte par un trop plein de fatigue que vous risquez d’enclencher ce processus. Le bien-être ressenti peut à lui seul provoquer le déclic et l’addiction à ce sport. Il est d’autant plus addictif que vous pouvez plus facilement qu’au tennis réguler l’intensité de l’effort et ce, assez rapidement après vos être échauffé.
C’est d’ailleurs pourquoi, si vous vous êtes déjà forcé à aller faire votre séance avec une envie -70 vous avez quand même réussi à faire votre séance complète malgré votre état d’esprit infecte. A vrai dire quel que soit votre humeur, une fois la machine chimique du cerveau lancée, vous serez dans de bien meilleures conditions pour poursuivre et atteindre vos objectifs.
C’est pourquoi, il ne faut jamais tenir compte de votre « état » mental, même s’il est déplorable avant votre séance, il sera totalement différent après l’effort (à condition de faire cet effort). Il est évident que ce n’est pas en zonant sur un banc de musculation pendant 30 min en poussant 5 répétitions par ci, par-là vous ne ressentirez rien !
COMMENT S’ENTRAÎNER TOUT L’ANNÉE EN MUSCULATION SANS S’ARRÊTER – CONCLUSION
C’est ce que j’essaye de décrire autant que possible dans mon ebook tome 1 : aucune limite tu ne connaîtras, la musculation est bénéfique sur bien des points différents !
Il n’y a pas que le physique qui compte comme on pourrait le croire en démarrant et comme tous les non-initiés le pensent. C’est avant tout un sport et comme tout sport, la pratique nous apporte bon nombre de bienfaits sur la santé.
Le cortisol par exemple, renforce la mémoire selon **Roozendaal 2000; Buchanan and Lovallo 2001; Cahill et al. 2003 , et a un effet positif sur la récupération des données conservées par la mémoire émotionnelle selon Roozendaal 2002; Kuhlmann et al. 2005a, b. En vous entraînant régulièrement, le cerveau s’habitue à cette fréquente poussée sanguine et s’adapte en mettant en route ou en veilleuse certains gènes. Ces changements peuvent stimuler le rôle des cellules du cerveau, et ainsi vous protéger de maladies comme Alzheimer, Parkinson, des attaques, prévenant même le déclin dû à l’âge.
Pendant l’effort le cerveau diffuse de la dopamine et du glutamate, pour faire bouger vos bras et vos jambes, de l’acide γ-aminobutyrique (GABA), un neurotransmetteur inhibiteur qui ralentit les choses, pour vous permettre de bouger de façon régulière et contrôlée. Il possède par ailleurs un rôle neurotrophique, c’est-à-dire qu’il favorise la croissance de certains neurones.
Les effets inhibiteurs du GABA servent à contrebalancer les effets excitateurs du glutamate. Un déséquilibre entre ces deux neuromédiateurs est impliqué dans l’épilepsie ou l’ischémie cérébrale. Vous vous sentirez bien grâce au pic de sérotonine, un neurotransmetteur bien connu pour son effet sur l’humeur et la dépression. L’hippocampe joue un rôle essentiel dans l’apprentissage et la mémoire, et c’est l’une des seules parties du cerveau qui peut lui fabriquer de nouvelles cellules. L’effort facilite ce processus, grâce au supplément d’oxygène pour le cerveau.
Même quand vous arrêtez de faire de l’exercice, ces nouvelles cellules du cerveau survivent, tandis que bien d’autres changements du cerveau durant l’exercice reviennent à la normale si vous êtes moins actif.
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