La dépression est une maladie médicale courante et assez handicapante qui affecte votre bien-être, votre façon de penser et votre comportement au quotidien. La dépression provoque des sentiments de tristesse et une perte d’intérêt pour les activités qui vous procuraient jusque là du plaisir. Cela peut entraîner une variété de troubles émotionnelles et physiques (fatigue, pessimisme, insomnie, pensées suicidaires, perte ou prise de poids, aucun intérêt pour rien) au point de vous handicaper pour les tâches les plus courantes. Vous contraignant le plus souvent à vous isoler naturellement du monde. Cet état physique et mental peut durer plusieurs semaines, à plusieurs mois s’il n’est pas traiter.
La dépression n’est donc pas qu’un simple passage à vide, ou un soubresaut de l’humeur comme vous pourriez avoir l’habitude de penser. Si vous êtes en dépression, la consultation médicale est obligatoire. Et ce n’est certainement pas quelques gélules de magnésium ou de vitamines qui vous sortiront de cet état physique et mental.
Nous allons voir dans cet article ce qu’est véritablement un état dépressif, ses causes, et comment en sortir.
Sommaire de l'article :
MUSCULATION DÉPRESSION ET ANTI-DÉPRESSEUR
Musculation surentraînement croyances et mythes de la dépression
Quand vous parlez de dépression et d’anti-dépresseur autour de vous ou quand vous faites quelques recherches superficielles sur google, vous entendez et/ou vous pouvez lire qu’un anti-dépresseur est une bombe a retardement. Un médicament qui vous provoquera tout un tas d’effets secondaires. C’est la pire solution pour vous soigner. Mieux vaut faire de la méditation et du yoga !
En fait, on vous donne une information effrayante et brutale : « vous serez un semblant de zombie, vous prendrez beaucoup de poids, vous allez subir une dépersonnalisation, vous allez vomir régulièrement, avoir des nausées, vous serez addict, vous vous réveillerez en pleine nuit paralysé, vous n’arriverez plus à penser par vous-même« . En somme vous deviendrez FOU. Du moins c’est ce que les dépressifs pensent avant de se faire soigner.
Vous pouvez comparer ces résultats de recherches avec ceux de la créatine monohydrate en musculation. Rappelez-vous, dans un précédent article je vous disais que la créatine sur google est toujours associée à un risque de cancer accru et d’autres problèmes graves de santé. Bien sûr c’est totalement faux. Il s’agit au contraire du supplément alimentaire (avec la whey protéine) le plus sûr du marché. La dépression non soignée peut indiscutablement provoquer des complications physiques et des troubles de la santé mentale.
Il s’avère que c’est la même chose lorsque qu’il s’agit de dépression et/ou d’anti-dépresseur. Toutes les informations facilement accessibles sur internet sont fausses. Il n’y a pas pire que vos proches pour mal vous informer sur ce sujet en reprenant ces âneries. J’en sais quelque chose, j’ai fait cette erreur en conseillant à un ami de ne pas utiliser de traitement. J’avais pourtant une très mauvaise connaissance du sujet. Vu son état physique et mental il fut obligé de prendre des traitements (antidépresseur + anxiolytiques) pour ne pas être hospitalisé. Quelle était ma surprise de voir l’amélioration rapide de son état grâce à cette médication.
Cet évènement m’ayant inspiré, depuis je me suis largement renseigné en lisant tout un tas de livres sur la psychologie, la dépression, l’anxiété et le stress post-traumatique. Sur ce sujet je ne peux que vous recommander l’un des meilleurs ouvrages écrit par Bessel Van Der Kolk, Psychiatre et Directeur du Trauma Center de Boston : « Le corps n’oublie rien« .
Cet article pourrait faire suite à mes recherches sur le surentraînement en musculation qui peut aboutir sur une forme de dépression. Y sont exposés les sportifs de haut niveau ou les passionnés de musculation qui n’arrivent pas à couper de leurs 6/7 séances de musculation par semaine. Les dopés se retrouvent aussi parfois concernés par la dépression. En effet la dépression fait partie des effets indésirables à l’arrêt des stéroïdes ou plus fréquemment de l’hormone de croissance.
Les sportifs professionnels qui vivent de leur pratique sportive sont entourés de spécialistes qui peuvent très vite réagir à leur condition physique et mentale. Ils peuvent ainsi mettre les athlètes au repos le temps que leur niveau de cortisol se normalise et y adapter leur entraînement. Normalement, tout est fait en amont pour que le sportif n’en arrive pas à ce stade d’épuisement nerveux.
Stéroïdes et dépression
De nombreux stéroïdes anabolisants ont des activités dopaminergiques. Dianabol et testostérone entre autres. Donc, les bodybuilders ayant fait usage de stéroïdes pendant leur préparation, ont probablement créé une désensibilisation des récepteurs dopaminergiques. Ces utilisateurs de produits dopants se sont tellement habitués à recevoir une stimulation de l’hypophyse importante qu’ils ne répondent plus à un niveau de dopamine «normal». Cette réaction n’est pas vraiment contrôlable et est due a des raisons neurologiques (cf. effets et dangers du dopage en musculation).
Dépression saisonnière
Le coup de mou de l’hiver n’est pas qu’une légende ou une simple mauvaise humeur. Certaines personnes sont véritablement sujets à la dépression saisonnière également liée à une baisse de sérotonine. Bien que les scientifiques ne connaissent pas les causes exactes de la dépression saisonnière, ils pensent que certaines hormones fabriquées profondément dans le cerveau déclenchent des changements d’attitude liés à certaines périodes de l’année.
Les experts estiment que la dépression peut être liée à ces changements hormonaux. Une théorie est que moins de lumière naturelle pendant l’automne et l’hiver conduit le cerveau à produire moins de sérotonine. Lorsque les voies des cellules nerveuses dans le cerveau qui régulent l’humeur ne fonctionnent pas comme elles le devraient, il peut en résulter des sentiments de dépression, ainsi que des symptômes de fatigue.
Sérotonine
La sérotonine est une hormone (neuromodulateur) dont 95 % (du corps) est produite dans l’intestin. La biosynthèse de la sérotonine est réalisée dans les cellules entérochromaffines (cellule du tube digestif) et dans les neurones. Elle est fabriquée à partir du tryptophane, un acide aminé (connu et utilisé par les pratiquants de musculation) qui est apporté au cerveau par la circulation sanguine entre autres. La sérotonine module la communication entre d’autres neurones dans notre cerveau.
Les fonctions de la sérotonine sont nombreuses et encore peu décrites pour certaines. Elle est notamment impliquée dans la régulation du comportement, de l’humeur, et de l’anxiété. Elle serait également impliquée dans la motivation, la confiance en soi et dans la prise de décision.
Stress chronique et dépression
La réalité c’est qu’un stress chronique qui ne désemplie pas augmente anormalement la production de cortisol* dans votre organisme. De nombreux travaux de neurosciences montrent qu’une exposition à un stress chronique affecte l’hippocampe. Ces troubles se ressentent par un rythme cardiaque accéléré dès votre réveil, un souffle court, des nausées, de l’insomnie et des muscles crispés. Le stress dans un proche lointain nous permettait de survivre face à une attaque de bête sauvage en nous donnant des capacités de fuite proportionnelles à la situation. A notre époque, ce stress nous met dans une hyper vigilance qui ne correspond plus à la réalité. A force, c’est tout notre organisme qui subit.
Pour vulgariser le processus, chez l’homme le stress psychologique régulier peut engendrer de l’anxiété, puis une dépression (parfois les effets sont inverse selon tout un tas de facteurs génétiques) et réduisent à terme votre niveau de sérotonine.
Ce niveau de sérotonine peut rester très bas chez certaines personnes qui génétiquement y sont prédisposées. Chez les personnes dépressives les synapses dans l’hippocampe n’agissent plus normalement. Il s’agit d’un dérèglement chimique cérébrale lors duquel la transmission de la dopamine, de l’ocytocine et la sérotonine est entravée. Une « faille » cellulaire qui contribue à l’apparition de troubles cognitifs, émotionnelles et mnésiques. Plus longue est la dépression, plus les effets « neurotoxiques » sont observés et plus difficile sera le rééquilibre chimique de votre cerveau.
*Rappel des fonctions principales du cortisol (appelée aussi hormone du stress) :
- L’augmentation de la glycémie par le biais de la néoglucogenèse.
- L’inhibition de certaines réponses du système immunitaire.
- La régulation du métabolisme des lipides, protéines et glucides.
- Régulation du cycle circadien (en complément de la mélatonine).
Dépression et génétique
La dépression peut être déclenchée par un stress chronique sans antécédents médicaux particuliers.
Il est intéressant de découvrir les résultats d’une étude menée sur une durée de 30 ans par le Trauma Center de Boston dirigé par le psychiatre Bessel Van Der Kolk sur les niveaux de sérotonine chez les nourrissons. Tous les nouveaux nés n’ont pas le même taux de sérotonine. Cette étude met en avant le fait que certains bébés naissent avec des taux de sérotonine plus bas que d’autres. Des différences que seul l’hérédité génétique expliquerait.
L’étude a révélé que selon l’éducation reçu dans les 18 premiers mois de sa vie, le nourrisson verra son taux de sérotonine augmenter ou se maintenir à un taux relativement bas jusqu’à l’âge adulte (cf. attachement sécure, insécure et ambivalent/anxieux).
Dans cette étude les nouveaux nés ont été suivis jusqu’à l’âge de 28 ans :
- Ceux qui présentaient des taux de sérotonine bas à la naissance avec des relations parentales défaillantes lors des 18 premiers mois de leur vie ont développés des troubles mentaux (dépression, bipolarité, schizophrénie, anxiété, etc). Il a été relevé qu’à 28 ans leur taux de sérotonine était bas.
- Ceux qui présentaient des taux de sérotonine élevés avec des relations parentales défaillantes lors des 18 premiers mois de leur vie ont également développés des troubles mentaux. Il a été noté qu’à 28 ans leur taux de sérotonine était bas.
- Ceux qui présentaient des taux de sérotonine élevés avec des relations parentales fonctionnelles lors des 18 premiers mois de leur vie ont gardé un taux de sérotonine élevé et n’ont pas développés de troubles mentaux.
- Enfin il a été relevé chez ceux qui présentaient des taux de sérotonine bas à la naissance avec des relations parentales fonctionnelles lors des 18 premiers mois de leur vie, un taux de sérotonine élevé à l’âge de 28 ans.
Causes déterminantes des troubles mentaux : dépression/anxiété
Comme vous l’avez vu, les causes de la dépression ne sont pas corrélées avec le caractère de l’individu, ou avec sa condition physique.
Bien entendu plusieurs facteurs tels que votre hygiène de vie, la consommation d’alcool, l’usage de drogue, une mauvaise alimentation, l’exposition à un stress chronique, l’épuisement nerveux, l’isolement social, la sédentarité, un choc psychologique sont des éléments privilégiant l’anxiété et la dépression.
Il n’en reste pas moins que les causes déterminantes de l’augmentation des risques de troubles mentaux tels que l’anxiété et la dépression sont l’hérédité, la génétique et la relation parents/nourrissons (durant les 18 premiers mois de vie). En somme le corps et la sécurité que vos parents vous ont donné à la naissance détermineront en grande partie votre santé psychologique pour le reste de votre vie. Il existe bien une petite fenêtre à l’adolescence qui peut « réparer » ou « améliorer » votre santé psychologique. Cela dépendra de votre entourage et de son influence positive et sécuritaire sur vous.
DÉPRESSION, ANTI-DÉPRESSEUR ET MUSCULATION – LES SOLUTIONS
Fonctionnement et utilité des antidépresseurs
Pour comprendre comment fonctionnent les anti-dépresseurs, il faut retourner au niveau de nos synapses. La synapse est la zone de contact entre deux neurones. Le rôle de la sérotonine est de moduler l’efficacité de la transmission synaptique, c’est-à-dire le passage de l’information d’un neurone à l’autre.
C’est dans le cas précis d’un déséquilibre chimique cérébrale que les antidépresseurs entrent en action. Ce sont des traitements adaptés permettant notamment dans le cas des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine de diminuer la dégradation de cette dernière et d’augmenter son stockage intra-cellulaire.
Le principe des inhibiteurs sélectifs est d’empêcher la recapture de la sérotonine. De ce fait, la sérotonine reste plus longtemps au niveau de la synapse, ce qui augmente la stimulation des neurones. Ils bloquent ainsi les effets neurotoxiques du stress en rééquilibrant la biochimie de votre cerveau. Plus le traitement est pris tôt, plus vite sera le rétablissement.
Il est bien de noter que l’utilisation d’un anti-dépresseur devient efficace après environ 3 semaines de traitement. Délais très souvent écourté par les malades mal renseignés par leur médecin généraliste. C’est ainsi que beaucoup arrêtent leur médication déçu de ne voir aucune amélioration après quelques jours de prise. Sur internet vous trouverez pléthore d’avis d’utilisateurs insatisfaits qui n’ont pas respecté certaines conditions importantes d’utilisation.
La musculation pour traiter la dépression
Le meilleur allié aux traitements est bien entendu le sport !
Sur ce point la littérature scientifique est unanime, le sport augmente la résistance de notre système nerveux au stress. Il stimule la formation de nouveaux vaisseaux sanguins dans le cerveau et favorise la naissance de nouveaux neurones. Le résultat est l’augmentation du volume de l’hippocampe. L’exercice semble augmenter les niveaux de dopamine pendant environ 30 à 90 minutes, ce qui est non négligeable, et l’exercice régulier peut améliorer la capacité d’une personne à produire et réguler cette hormone tout au long de la journée.
Malheureusement le sport est un outil sur le long terme qui permet de maintenir votre bonne santé cérébrale. Lorsqu’une dépression est diagnostiquée le sport (même à un rythme soutenu et selon la sévérité de la dépression) ne suffira pas à vous guérir sur le court terme.
Le sport n’en est pas moins recommandé (ce sera même la première chose à mettre en place) et il ne pourra être que bénéfique pour les sédentaires : musculation en homegym, et course à pied sont des activités pouvant aisément être mis en place dans une routine hebdomadaire.
La dépression n’est donc pas une excuse à la sédentarisation du patient. La musculation aide au contraire les malades à garder des repères structurelles quotidiens permettant par exemple l’amélioration de leur alimentation, et des troubles du sommeil.
Inversement un excès d’entraînement ou une routine de musculation intensive, accompagnée d’un manque de récupération débouche sur le long terme sur un état dépressif (cf. le surentraînement en musculation).
La Mélatonine pour soulager les troubles dépressifs
Un point est indiscutable : la mélatonine favorise l’endormissement et la qualité du sommeil.
La mélatonine serait également efficace pour les personnes qui souffrent de dépression saisonnière.
Dans les autres cas, certaines études prouvent que la mélatonine réduirait le risque de dépression et ses symptômes.
Une étude de 2002 suggère que certains dépressifs qui prennent de la mélatonine pourraient potentiellement se sentir encore moins énergique.
Enfin, la mélatonine ne doit pas se prendre avec certains anti-dépresseurs et anxiolytiques. A vérifier avec votre médecin.
MUSCULATION DÉPRESSION ET ANTI-DÉPRESSEUR CONCLUSION
Il est temps d’éclairer la société sur des situations médicales aussi courantes que la dépression. Cela permettrait une approche et une compréhension différente de ce qui est pourtant considéré aujourd’hui comme une maladie. La première approche serait de rendre les personnes conscientes que selon le stade de leur état dépressif (pouvant être accompagné de divers troubles plus ou moins handicapants) ne peut pas se soigner par un flot de lectures ou de pensées positives (mais devront être complémentaires à la guérison – selon les individus).
La dépression est inhérente à un procédé chimique complexe encore aujourd’hui en partie inconnu. Dont nous avons vu peut provenir d’une hérédité génétique indépendante de votre hygiène de vie (bien qu’une mauvaise hygiène de vie ne fera que précipiter les troubles).
Quand la biochimie du cerveau est perturbée, que les signaux envoyés par vos amygdales sont tronqués, il risque d’être naturellement complexe de rehausser votre taux de sérotonine. Penser cela reviendrait à croire qu’un diabétique puisse par la force de sa conscience (et/ou de l’utilisation de suppléments alimentaires) équilibrer sa sécrétion d’insuline. Jedi dites-vous ?
Pourtant quand il est question d’anxiété ou de dépression (qui est donc un problème d’ordre biologique et non d’ordre imaginaire) les personnes pensent trop souvent que seul la volonté de l’individu peut mener à la guérison.
Vous l’aurez compris si le malade souffre d’une baisse de la sérotonine, la volonté n’y changera rien. Au contraire, la volonté dépend du taux de sérotonine auquel il est directement corrélé.
La réputation et l’omerta qui règne concernant le traitement de la dépression provient en grande partie d’une mauvaise information. Un antidépresseur ne s’utilise pas au même titre qu’un Efferalgan. Tout comme le diabétique doit adapter sa prise d’insuline, le dépressif doit adapter son traitement et sa posologie à sa tolérance à la molécule prescrite.
L’incompréhension et le manque de connaissances au sujet du traitement de la dépression poussent les malades à un suivi approximatif souvent réalisé par un médecin généraliste. Alors qu’il ne devrait se faire que par un psychiatre lorsque qu’une médication est nécessaire, puis par un psychothérapeute pour accompagné le traitement d’une thérapie comportementale (avec diverses orientations possibles) adéquate au stade dépressif du patient.
Les mythes attenant à cette médicamentation envoient chaque année plusieurs personnes aux urgences. Au lieu d’être pris à temps, les malades attendent que les symptômes soient handicapants pour se faire soigner.
La guérison n’en sera alors que plus longue. Dans certains cas l’état psychologique peut avoir déclencher certaines maladies comme de l’hypertension, du diabète, dans des cas plus graves le cancer. Avec un taux de cortisol naturellement plus élevé et donc plus corrosif, votre système immunitaire transforme votre corps en camping d’été pour tous les virus et infections environnants.
Ces informations étant complexes sont de loin généralisables. Je vous laisse prendre du recul avec mes dernières allégations. Vous en êtes maintenant conscient, chaque personne peut un jour connaître un épisode dépressif à un degrés de sévérité propre à chacun. Personne n’en est protégé. Chaque individu vivra cet épisode individuellement en fonction de son éducation, de sa vie et réagira différemment aux traitements en fonction de ses prédispositions génétiques et de son hygiène de vie.
Ressources scientifiques :
– Le corps n’oublie rien : Le cerveau, l’esprit et le corps dans la guérison du traumatisme. de Bessel Van der Kolk.
– A specific role for serotonin in overcoming effort cost. Florent Meyniel, Guy M Goodwin, JF William Deakin, Corinna Klinge, Christine MacFadyen, Holly Milligan, Emma Mullings, Mathias Pessiglione, Raphaël Gaillard.
– Seasonal Depression Tied to Serotonin. People With Seasonal Affective Disorder May Have Less of the Brain Chemical in Winter. By Jennifer Warner – Reviewed by Louise Chang, MD on September 19, 2007.
– Seasonal Depression (Seasonal Affective Disorder). Reviewed by Smitha Bhandari, MD on September 12, 2020.
– Histoire de la dopamine. By Dr. Ananya Mandal, MD Reviewed by April Cashin-Garbutt, MA (Editor).
– Vidal – Les médicaments antidépresseurs.
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Très bon article, ça nous change de ceux préconisant de respirer des fleurs de Bach et de se coucher tôt pour guérir de la dépression.
Pour avoir été touché il y a quelques années, je sais que les anti-dépresseurs sont plus utiles que nocifs. C’est marrant que tu utilises l’analogie avec le diabète, c’est souvent celle que je fais pour expliquer qu’il faut se soigner plutôt qu’attendre que ça se passe. Il n’est pas honteux de se soigner parce qu’on n’a pas assez d’insuline, mais il l’est pour un manque de sérotonine.
Ceux qui préconisent ces remèdes sont ceux qui ne connaissent pas le sujet. Il vaudrait mieux s’abstenir de proférer des conseils sous la coupe d’un pseudo statut d’expert, surtout quand on manque cruellement de connaissances. Tu n’es pas sans savoir qu’aujourd’hui chacun est expert dés lors qu’il peut s’exprimer librement.
En effet les injections d’insuline pour les cas de diabètes type II ne sont pas perçues comme déplacées. Parce que les gens savent ce qu’est le diabète, mais ils ne comprennent pas vraiment ce qu’est une dépression.
Merci pour ton témoignage !