Arnold Schwarzenegger musculation et motivation à travers son histoire et celle de l’aventurier Mike Horn. Deux des plus grands prédicateurs de motivation et de discipline de ce monde.
Dans cet article je vais parler d’Arnold Schwarzenegger en musculation et de Mike Horn qui ont tous les deux influencés ce nouveau travail d’écriture sur la musculation et notamment sur la motivation et la discipline. Cela ne date pas d’hier, il y a plusieurs années avant même qu’il n’apparaisse dans des émissions de variétés sur M6 j’avais dévoré tous les récits d’expéditions de Mike Horn. Tout comme j’ai lu les livres sur Arnold Schwarzenegger musculation, les bons et les moins bons (notamment son autobiographie censurée qui met en exergue son usage des stéroïdes dés l’age de 16 ans, nous en parlerons plus en détails plus bas).
Ces deux « personnages » m’intéressent tout particulièrement car ils sont pour la société des « icônes de la motivation » et représentent à la fois une certaine utopie (sans vouloir être péjoratif) d’un passé qui pour moi est révolu. Pourtant ils restent aux yeux des néophytes des influenceurs de motivation et de discipline en musculation.
Je vais analyser dans les paragraphes qui suivent le chemin de ces deux acteurs hyperactifs qui ont inspiré des milliers de personnes de différentes générations. Quelle motivation et discipline nous pouvons tirer de leurs parcours respectifs.
Sommaire de l'article :
ARNOLD SCHWARZENEGGER MUSCULATION VS MIKE HORN L’AVENTURIER
L’influence d’Arnold Schwarzenegger en musculation et la discipline de Mike Horn
Même avant d’être adolescent j’étais déjà bercé par les films d’Arnold Schwarzenegger. Sa coupe à la brosse, sa froideur, et ses biceps XXL ont profondément marqué ma conscience d’enfant : le Terminator. C’est comme si à 8 ans on m’avait dit : « tu dois devenir fort et musclé« . C’est un sentiment étrange, mais pourtant c’est bien quelque chose qui m’a suivi. Plus tard je n’ai pas voulu faire un sport pour devenir rapide, ou plus agile, ou plus à mon aise dans l’eau, je voulais surplomber l’Olympe et devenir indestructible et les sports de force m’étaient en fait déjà destinés. Ai-je été influencé ? Et vous l’avez-vous été ?
La motivation à la sauce Arnold Schwarzenegger musculation
Bien après, et au delà de son physique, Arnold m’a influencé par son parcours hors du commun, entre sportif de haut niveau, businessman, politicien, acteur, il aura validé toutes les cases possibles et imaginables. Autant de réussite ne peut pas laisser indifférent, surtout quand on sait qu’il vient des confins de l’Autriche, sans argent et sans moyens qui aurait pu le prédestiner à devenir tout puissant. On peut ne pas aimer la personne pour son caractère, ses idées, mais difficilement pour son parcours hors du commun (qui a la valeur qu’on veut bien lui accorder selon vos propres centres d’intérêts).
Arnold Schwarzenegger musculation avec Pumping Iron
La discipline avec Mike Horn
Mike Horn n’a pas du tout le même parcours et a eu rapidement (contrairement à Arnold Schwarzenegger) quelques « facilités » financières en travaillant pour l’entreprise d’import/export de fruits et légumes de son oncle en Afrique du sud. C’est d’ailleurs cette possession « facile » de tout : l’argent, le matériel, la fête, les amis, qui l’a décidé de chercher au-delà du palpable, au-delà du matériel en voulant découvrir le monde pour ce qu’il avait de plus grand : la nature.
Une philosophie de vie profonde et inspirante qui dépasse de loin l’adage classique : « travailler plus pour gagner plus« .
Arnold Schwarzenegger et Mike Horn – leurs discours sur la réussite
Arnold parle plus de motivation en musculation et dans la vie, Mike parle plutôt de discipline. Quand on les écoute, le discours rejoint la même trame de fond : « tout est possible pour qui le veut bien« . Mais est-ce vraiment le cas ?
Pour moi certains de ces discours sont devenus aujourd’hui assez utopiques et c’est justement là où je voulais venir dans cet article. Avec tout le respect que j’ai pour leurs implications dans leurs domaines respectifs, certains discours qui disent qu’il faut assumer les difficultés pour réaliser ses rêves et aller au bout de ses objectifs n’a actuellement de sens que si vos rêves sont contenus dans un cadre bien précis.
Par exemple, si vous voulez perdre du poids et développer votre masse musculaire, alors en effet des efforts et une certaine discipline de vie seront nécessaire pour y arriver. Si vous voulez vous acheter une nouvelle voiture, une nouvelle maison, vous devrez travailler autant que nécessaire pour vous la payer, c’est une réalité difficilement contestable. Par contre si vous souhaitez vivre de vos explorations Amazoniennes, explorer l’Arctique, faire un séjour sur l’ISS, devenir le prochain Gouverneur de la Californie, de devenir multi-millionnaire, lancer la prochaine start-up qui concurrencera Apple ou devenir la prochaine Super Star d’Hollywood, faire le tour du monde à pieds (j’ai volontairement exagéré les exemples pourtant nous ne sommes pas loin de la réalité d’Arnold et de Mike) je ne crains qu’avoir de la discipline et assumer la difficulté de la tâche ne suffisent pas à atteindre ces objectifs.
- Arnold S. a une approche un peu plus basique et très Américaine (rêve Américain) que Mike H. Il parle souvent de « règles » pour atteindre le succès. Le mot « succès » même est souvent repris dans ses discours où il mêle réussite d’entreprise et réussite personnelle sur fond de possession de biens matériels.
- Mike Horn est plus terre à terre et « psychologue« . Il parle plus du travail sur soi pour surmonter les épreuves, et les difficultés du quotidien, avec cette façon bien à lui qu’il a de se défaire du matériel pour ne garder que les bienfaits du parcours humain et de l’apprentissage de la vie.
Si je devrais choisir l’un ou l’autre discours je garderais sans hésiter celui de Mike Horn qui est plus applicable par chacun d’entre nous au quotidien, avec un côté plus « sain« . Celui de Monsieur Hollywood est bien plus rattaché à la possession et au pouvoir.
Pourtant, certains de ces discours sur la motivation et discipline en musculation, notamment ceux d’Arnold, sont d’un temps révolu (ce n’est que mon avis). S’il devrait refaire aujourd’hui ses aventures en partant de 0, il est fort probable que malgré sa volonté il n’arriverait pas bien loin et aurait beaucoup plus de lacunes à réaliser le même parcours. Nous allons voir pourquoi dans la suite de l’article.
Arnold Schwarzenegger musculation sa réussite une simple chance ?
Aujourd’hui avec sa motivation et sa discipline en musculation, Arnold serait peut-être partie vivre à Los Angeles, mais sans doute gérerait-il une salle de sport qui lui rapporterait tout juste de quoi payer son loyer (952 $ / mois en moyenne pour une chambre à Long Beach – prix moyen d’une maison individuelle est de 796 920 $ en 2018 – affichant une augmentation des coûts de presque 50 % depuis les années 1970).
Arnold peut bien s’exprimer sur la motivation en musculation et créer autant de règles de l’accession au succès qu’il le veut, mais encore faudrait-il rappeler quelques facteurs déterminants à sa réussite :
- Il est devenu bodybuilder pendant l’âge d’or du bodybuilding.
- Il est devenu une star du cinéma à une époque où Hollywood était à la recherche d’une figure emblématique d’homme fort, surpuissant pour leurs propres projets. Des hommes musclés et suffisamment compétents ça ne couraient pas les rues à ce moment là.
- D’autre part, dans son autobiographie censurée il est dit que pour accéder aux bonnes relations (et à d’importantes sommes d’argent), il partageait comme beaucoup d’autres bodybuilders, d’étranges relations avec de riches homosexuels qui aimaient sa compagnie et chez qui il passait du temps (plusieurs noms sont cités comme Jimmy Saville ou encore Oscar Heidenstam – de riches personnes proches du milieu du bodybuilding qui payaient les jeunes bodybuilders pour bien s’entourer et passer du bon temps).
Les sugardaddys
Des espèces de parrains qui lui ouvraient les portes d’un monde auquel il n’avait pas accès, on appelle ça plus couramment un sugardaddy. Ici en l’occurrence ils auraient même eu suffisamment de pouvoirs pour influencer les résultats des podiums de l’époque. Rappelez-vous le dernier titre controversé de Mister Olympia remporté par Arnold en 1980, alors qu’il avait commencé à se préparer deux mois avant la compétition, pendant que tous les autres trimaient depuis un an, pour lequel il y avait eu des modifications de dernières minutes pour changer les délais d’inscriptions et accepter sa candidature. Cela avait suscité un tollé auprès des compétiteurs et aujourd’hui encore cette période de l’histoire de M.Olympia reste flou.
Quand Arnold a déménagé en Angleterre dans les années 1960, il vivait avec le riche homme d’affaires gay John Dixey. Il était également très impliqué avec Wag Bennet, dont tout un tas de rumeurs découlent de ces relations. Aux États-Unis, son principal sugardaddy était Paco Arce Gomez, un millionnaire Espagnol et un playboy gay de renom (auteur d’une série de photo publiée dans le magazine SPY en 1992). Schwarzenegger a également posé nue pour le photographe homoérotique Robert Mapplethorpe au moins trois fois dans les années 70 et est apparu nu dans un magazine gay aujourd’hui disparu « After Dark ». Au début des années 1970, son petit ami et partisan faisait partie de la famille Shriver et c’est lui qui a invité Arnold à la fête où il a rencontré Maria (la mère de ses enfants). Je ne fais que vous partager ici des détails de sa vie que vous retrouverez dans différents livres disponibles sur Amazon aux liens suivants : Total Recall publié en 2013, Arnold: An unauthorized biography et ce n’est en aucun cas un procès d’intention.
Par ailleurs il est connu que le Gold’s Gym de Venice était une espèce de vitrine utilisée par de riches homosexuels qui venaient y trouver leurs « boys ». Il faut savoir qu’à l’époque d’Arnold beaucoup de bodybuilders désespérés et sans argent en quête de succès étaient de cette façon repérés, nourris et logés par des chaperons gays.
Nous voyons bien ici que le travail, la motivation et la discipline en musculation n’ont rien a voir avec ces choix.
Peut-on ici parler de chance ? de sacrifices ? Comment pourriez-vous prendre ces facteurs en compte dans votre propre réussite ?
An Unauthorized Biography Arnold Schwarzenegger
Une biographie sur Arnold Schwarzenegger qu’il n’a jamais approuvé et qu’il a tenté d’interdire, mais en vain (enfin presque). Il n’a jamais soutenu Wendy Leigh (l’auteur), lui refusant toute interview et boycottant le livre, allant jusqu’à demander des dommages et intérêts. Procès qu’il a d’ailleurs gagné. Au vu de ce qu’il renferme, on se demande pourquoi un tel acharnement.
Est-il un mania du contrôle, ça on l’avait compris, mais à ce point ?
Ce livre ne mérite finalement pas sa réputation. Bien qu’il révèle quelques détails intimes sur l’ex-champion de bodybuilding, comme ses fameuses anecdotes très étranges avec ses différents présupposés « Sugar daddy » dont on a une chronologie complète, on arrive tout de même à pestiférer sur le scandale qui pèse sur cet ouvrage. Tant de déboires juridiques pour nous avoir révélé que son père était difficile à vivre, porté sur l’alcool et sévère ? Qu’il a commencé à prendre des stéroïdes très jeunes, mais qui ne s’en doutait pas ? (cf. histoire du dopage en musculation) Pour nous dire qu’il n’a pas eu au début de sa carrière d’acteur de bonnes « vibrations » avec Sylvester Stallone ? Qu’il a toujours eu une relation complexe avec son frère, et au final une histoire de famille compliquée, n’est-ce pas assez banale ? Est-ce ses relations avec John Dixey qui dérangeaient ?
Puisque l’auteur n’a jamais rencontré Arnold pour valider les informations, le livre est un recueil d’anecdotes, d’histoires scolaires et de commérages tirés d’anciens amis.
On apprend qu’Arnold est plutôt insupportable, à dominer tout le monde par des manœuvres parfois immorales, ne supportant pas qu’on se place sur sa route d’aucune manière. Le seul qu’il supporte vraiment est Franco Colombu. Arnold sait qu’il ne représente pas une menace pour son accès au pouvoir. Quant aux autres, il les utilise ou les écrase littéralement pour accéder à ses objectifs.
Rien dans ce livre ne nous dit vraiment comment un jeune du confins du monde a accédé aux sommets. De la chance, un bon timing, de la génétique, un caractère à toute épreuve et sans limites ? Sans doute un mélange de tout ça.
- Le livre est disponible sur Amazon au lien suivant : Arnold: An unauthorized biography.
1970 vs 2020 motivation et discipline en musculation vs chance de réussite
Je vous ai dressé le tableau des années 70, je vous laisse imaginer celui des années 2020 ou des hommes et des femmes qui déménagent à Hollywood pour devenir act(rice)eur il n’y en a plus que des centaines, mais des dizaines de milliers (158 000 personnes ont emménagé en Californie en 2019). Comparativement aux années 70 sur ces dizaines de milliers il y a un fort pourcentage d’individus bodybuildés. Tout comme il y a maintenant des centaines de milliers de compétiteurs en bodybuilding tous plus énormes les uns que les autres. A celui qui aura la meilleure médecine dopante qui accédera au meilleur podium. Nous avons vu à ce propos l’utilisation toujours plus importante de produits dopants pour pouvoir surpasser la concurrence.
Rich Piana en musculation sa motivation illimitée
Au sujet du dopage et de la réussite je ne peux m’empêcher de repenser au défunt Rich Piana, arrivé sur le marché du bodybuilding tardivement (dans les années 90). En motivation et discipline en musculation il a dépassé toutes les limites possibles pour accéder à la popularité et au succès… pour mourir à 46 ans. Une autopsie a révélé une « maladie cardiaque importante ». Son cœur et son foie pesaient plus de deux fois le poids moyen pour un homme adulte. Piana était bien conscient que ses organes étaient hypertrophiés et que c’était un effet secondaire connu des stéroïdes et des hormones qu’il prenait en surdose depuis des années. Bien que les causes de sa mort n’ont jamais été définis et restent à ce jour comme indéterminées (pour en savoir plus sur Rich Piana je vous invite à lire l’article : Histoire du dopage en musculation).
Est-ce le prix du succès ? et de quel succès parle-t-on au juste ?
Paradoxalement le premier Etat aux Etats-Unis que les gens quittent est la Californie (197 000 déménagements en 2019) !
Mike Horn l’acharné
Le succès et le parcours de Mike H. sont différents et difficilement comparables à celui d’Arnold S. Pour ceux qui connaissent sa vie, savent que son acharnement a avant tout pour but de pouvoir continuer à vivre de sa passion d’explorateur. Ce qu’il fait en dehors de ses explorations (conférences, livres, émissions tv..) sert à payer les explorations suivantes et lui permet de poursuivre son style de vie. Pensez-vous que Mercedes est près à sponsoriser un deuxième explorateur en 2020 ?
Si vous n’avez pas la « chance » d’avoir un entourage aisé et bien placé dans certains domaines pour lesquels vous avez des intérêts (matériel technique, véhicules, etc..) vous n’avez aucune chance de préparer un tour du monde en solitaire. Je n’évoque ici même pas les moyens engagés pour préparer et se former à ces expéditions, comme il le décrit si bien dans ses livres. Je tiens tout de même à préciser que pour sa première expédition Amazonienne Mike H. n’avait pas un sou en poche. Il a bénéficié d’un petit soutien matériel pour construire son hydrospeed, et de l’aide d’un ami pilote pour l’amener sur place.
Biensur si vous n’essayez pas et n’avez aucune ambition vous n’arriverez à rien. Toutefois la motivation, la discipline et la régularité de vos efforts ne suffiront pas toujours si vous n’avez pas un peu de chance et un bon timing.
Mike H. ne semble pas forcer les événements à se produire, il cherche avant tout à aller au bout de ses envies et de ses propres défis. Ses exploits ont chacun d’une certaine manière contribué au suivant. Avec aujourd’hui un parti pris pour donner à chacune de ses explorations un sens écologique (par ex. aider à combattre les stéréotypes négatifs associés aux requins, sensibiliser la population à la pollution des océans..).
Il n’y a là que du positif, qu’il s’agisse de Mike H. ou d’Arnold S.. Ils veulent partager leur réussite, pour ça personne ne peut le leur reprocher. C’est d’autant plus respectable si durant leurs parcours ils ont réussi à tirer d’autres personnes vers le haut avec eux. Mais ça, seuls les concernés pourront en témoigner (par exemple Mike Horn embauche toute sa famille pour préparer ses explorations).
Les livres de Mike Horn que je recommande sur Amazon
- Latitude Zéro (2004).
- Conquérant de l’impossible (2006).
- Objectif : Pôle Nord de nuit (2008).
- Vouloir toucher les étoiles (2017).
- Mike Horn, Libre ! (2017).
ARNOLD SCHWARZENEGGER MUSCULATION – CONCLUSION
Quand on ne creuse pas, le parcours d’Arnold Schwarzenegger en musculation semble parfait et correspond à son discours du rêve Américain dont il sait si bien faire la promotion. On pourrait croire qu’il ne doit rien à personne, alors que la réalité est plus contrastée, avec une accumulation de facteurs difficilement maîtrisables même pour les plus obstinés d’entre nous. On comprend alors facilement que son succès ne tient pas qu’à du mérite, et à de la détermination. Bien au delà de sa génétique, et d’un facteur chance unique lié à la naissance de l’ère du bodybuilding, il y a tout un tas de facteurs qu’il nous est impossible de contrôler.
Vous l’aurez compris, je ne suis pas un éternel optimiste, mais surtout je ne suis pas naïf.
Je respecte leurs discours et surtout leurs histoires, mais ce ne sont au final que des récits positifs de l’expérience de vie de certains « élus » qui étaient là au bon moment, au bon endroit, avec la bonne mentalité et les bonnes ambitions.
La bonne mentalité signifie qu’il faut travailler, avoir de la discipline, avoir de la passion pour ce que l’on fait et aller au bout de ses engagements pour pouvoir progresser dans nos différentes entreprises (perso et pro). Faire le maximum revient justement à se donner des possibilités et à se donner des chances supplémentaires pour réussir.
C’est ce que je traduis par « provoquer sa chance« .
Evidemment qu’il faut de la discipline et qu’il y a une grande part de l’individu qui entre en jeu pour réussir, mais celle-ci représente selon moi environ 50 % de votre réussite, les 50 autres sont : de la chance (un bon timing, une bonne époque, des « bons » choix, de bons amis).
Se lever tous les matins à 6 h, déménager à L.A, manger sainement, être parfaitement bilingue, être professionnel et compétent, être beau et présentable ne suffira pas pour atteindre une telle réussite.
✪ Livre associé à cet article l’autobiographie d’Arnold Schwarzenegger « Total Recall »
✪ Livre associé à cet article Arnold: An Unauthorized Biography
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