➔ Lundi 4 décembre
Sommaire de l'article :
Combattre pour ses objectifs depuis plus de 1000 ans
Cette lame n’est pas n’importe quelle lame, elle signifie bien plus qu’une arme blanche.
C’est une baïonnette (Prussienne) V.C.SCHILLING SUHL d’un soldat Allemand du REGIMENT B.6.R.2.7 montée sur un fusil Mauser Gewehr 98, tombé au front pendant la guerre 14 – 18 à 200 m de mon home gym.
Elle a été retirée par mon arrière grand-père appelé à ramasser les cadavres du front, du corps d’un soldat Français, qu’un soldat Allemand (le propriétaire de cette lame) lui avait enfoncé. Lui même était mort d’un coup de baïonnette et gisait à côté de sa victime.
Un objet qui a plus de 100 ans !
Elle représente le combat acharné, et le courage des hommes à mener des tâches parfois difficiles et insupportables dont ils ne comprennent pas toujours le véritable sens.
Je ne la présente pas comme un accessoire de guerre, je la présente car elle est une partie de notre histoire, parce qu’elle montre à quel point l’homme peut être déterminé dans ses convictions, et dans ses ambitions, à mourir pour des idées, pour un objectif, pour la vie (cf. article Opération Red Wings).
Aujourd’hui, loin du front, loin des horreurs de la 1ère guerre j’ai pourtant l’impression que nous devons tout autant nous battre pour nos ambitions, pour survivre et pour gagner notre liberté dans un pays démocratique, en paix (c’est discutable).
Chaque lendemain ouvre un nouveau front auquel nous devons faire face, même si nos pieds ne sont pas dans la boue et même si nous ne sommes pas dans des tranchées.
Nous devons sans cesse nous surpasser pour avancer.
Le leur a duré 4 ans, le mien a démarré quand j’avais 20 ans.
Cette lame, c’est notre combat pour la survie.
➔ Mardi 5 décembre
Combattre pour ses objectifs à l’aide d’un symbole
La baïonnette c’est le symbole du combat mené au quotidien!
Quand j’entendais dire de mon jeune âge que nous avons une belle époque, que nous sommes gâtés par la technologie, que nous avons tout ce dont nous avons besoin pour vivre heureux, téléviseur, voiture, chauffage électrique, cinéma, piscine, nourriture à profusion, etc.
Tout ça c’est du vent et ne sert à rien!
Ce n’est ni la proximité d’un cinéma, ni le fait que nous possédons un téléviseur qui fait que nous vivons bien. J’ai presque fini par croire qu’on était béni des Dieux.
En fait, ceux qui ont vécu les bonnes années, sont ceux là même qui me faisaient ces réflexions. Certes, avec moins de possibilités de distractions, mais avec un savoir vivre que nous ne sommes pas prêt de revoir.
Aujourd’hui combattre pour ses objectifs (se surpasser) signifie tout juste avoir une vie normale.
Le pèlerin lambda qui ne se bat pas corps et âme chaque jour les poings fermés pour ses objectifs, c’est celui qui restera assisté et regrettera peut-être de n’avoir jamais rien tenté pour s’épanouir et commander lui-même son destin.
Celui qui se dépasse, qui repousse ses limites, n’a pas plus de chance de voir sa retraite un jour, cependant il augmente de quelques pourcents la possibilité de faire évoluer sa vie et de sortir de la caste où ses parents l’y ont mis à la naissance, d’écrire sa propre histoire.
Le rêve Américain est loin, les possibilités s’amoindrissent et quand on innove, quand on se démarque, l’Etat nous tue avec des prélèvements obligatoires qui n’en finissent pas.
Pourtant, ce n’est pas pour autant qu’il faut se laisser aller à subir l’affront.
Quelque soit l’âge, nous avons un quota d’années (une tolérance à l’effort) pendant lequel nous sommes tous capables de tout donner 24/24, 7/7 jr pour essayer de changer nos vies et de combattre pour ses objectifs.
Si vous n’essayez pas, vous ne pouvez prétendre à rien et une chose est sûre, ni vous, ni rien autour ne changera!
➔ Jeudi 7 décembre
Rigueur et acharnement pour une cause qui nous anime
La baïonnette ce n’est pas qu’une arme, c’est une preuve de notre férocité, de notre capacité à terrasser les difficultés quoi qu’il peut nous en coûter.
En 14 ans d’entrepreneuriat(au moment où j’écris ces lignes), j’ai peut-être pris 18 semaines de congés, alors qu’un salarié aurait eu 70 semaines.
Jamais je me serais pensé capable adolescent, que je pouvais supporter une telle rigueur et un tel acharnement au travail dans la privation et dans « l’emprisonnement ».
Cela me paraissait hors du commun. Combattre pour ses objectifs prenait tout son sens. Maintenant je ne suis plus si sûr que ça le soit. Il y a les 2 extrêmes, certains ne font rien du tout, et d’autres font pour deux.
Le travail fait souvent peur, moi, il me réconforte. La régularité qu’il impose, la routine automatique est une partie du jeu qui me rassure, car je sais que c’est à ce moment là qu’il est le plus efficace, tout comme en musculation.
Tout ça pour dire que nous avons tous un quota de risques à prendre, un quota de tolérance à la contrainte.
Si vous ne le prenez pas le plus tôt possible, il se peut que cette tolérance réduise avec l’âge et que vous ne soyez plus capable de supporter les mêmes choses à 20 ans qu’à 40.
C’est pourquoi, j’ai tout donné, jusqu’à épuisement et je commence maintenant à lâcher prise car je pense avoir passé une étape.
Sans regret, bien au contraire, en ayant exploité tout mon temps. Sans répit. Comme si j’étais au front, en plein combat. Je sais pertinemment que je n’ai rien loupé, je n’ai rien laissé au hasard. Je n’aurais pu faire mieux, car mieux aurait signifier nuire à ma santé pour supporter plus, sans forcément améliorer mes résultats.
Êtes vous prêt à combattre à mes côtés ?
Sujet subjectif qui vaut aussi bien en musculation que pour une carrière professionnelle.
➔ Vendredi 8 décembre
Combattre pour ses objectifs en musculation
Combattre avec acharnement pour améliorer votre vie est une guerre à mener vous-même sans que personne n’intervienne directement dans le processus pour vous secourir en cas d’échec, c’est un risque à prendre.
La musculation est un combat différent des autres, qui est assez juste et équitable.
C’est d’ailleurs pour ça que je la pratique depuis un moment, le stress, l’anxiété, la pression financière, la pression des clients s’évanouie le temps d’un instant, laissant place à un autre combat, plus équilibré qui vous met seul face à un ennemi qui ne vous trompera jamais, qui ne vous décevra pas non plus.
La fonte est ce qu’il y a de plus terre à terre, de plus brute, mais efficace.
Il suffit seulement d’une méthode, de régularité et de patience, sans aucun risque à prendre si ce n’est celui de vous voir vous transformer petit à petit dans le miroir. Il n’y a rien à perdre à l’entraînement, mais tout à gagner !
Je suis moins certain que nos autres combats aient autant de sens, gagner plus d’argent pour plus de libertés, oui mais quels sont ces libertés ? Vivre comme un moine pour pouvoir un jour jouir de cette liberté ? Vivre le plus sainement possible ? Viser la meilleure carrière professionnelle ? Posséder le plus de matériel, d’immobilier possible ?
Le seul qui a mes yeux est un réel sens est le combat qui vous permet de vous sentir être en accord avec vous même avec ou, sans argent, en investissant ou non, vous devez tout faire pour trouver ce sentiment de plénitude qui lui seul est capable de vous faire vous sentir libre.
Ce n’est ni l’argent, ni les moyens matériels qui vous amènent à cette compréhension, alors qu’ils ne font que vous emprisonner toujours un peu plus.
C’est un combat d’abord avec vous même que vous devez mener, savoir si vous êtes prêt à supporter qu’on vous guide toute votre vie, ou si vous voulez avoir votre propre vie, dont vous seul dictez les lois.
C’est pour ça que je me bats, pour survivre matériellement car c’est une nécessité, mais aussi pour trouver un juste équilibre entre contrainte/ liberté, et santé.
La musculation, n’est-ce pas une histoire de libertés et de contrainte ?
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