Vous attendez que ça se passe pour réussir ?
Si vous lisez mes articles, vous l’avez compris, je ne suis pas fan des discours de motivation à la Arnold comme j’ai pu en écrire il y a encore peu. Je me passe maintenant d’en écrire au profit de recherches plus approfondi sur les causes à effets.
Sur le sujet de la « motivation« , qui n’est souvent en fait qu’une conséquence directe ou indirecte de tout un tas de facteurs déterminants qui influent sur vous, peut également s’expliquer sous la forme suivante :
Nous pourrions en effet catégoriser les individus en 2 groupes distincts :
- Ceux qui font en sorte d’atteindre leurs objectifs
- Ceux qui attendent un miracle (un raccourci) pour atteindre leurs objectifs.
Les actifs et les passifs. Une catégorie est-elle plus résiliente et plus « successful » que l’autre ?
Les actifs ont des objectifs bien précis, ils sont déterminés et font tout ce qu’il faut pour arriver à leur fin, quoi que ça leur en coûte (en temps, en effort, en réflexion, en énergie). Ils puisent l’énergie en eux pour aller de l’avant.
Les passifs sont ceux qui attendent une solution miracle (qui n’arrive jamais) pour progresser, ils n’ont pas vraiment d’objectifs, seulement des rêves, et espèrent que quelqu’un les aidera à les accomplir. Ils préfèrent se reposer sur des éléments externes pour aller de l’avant.
En musculation cela se traduirait par ceux qui s’entraînent intensément et de l’autre, ceux qui s’entraînent selon leurs envies et/ou qui cherchent indéfiniment un programme ou un supplément (ou drogue) miracle pour arriver à leurs fins.
Sommaire de l'article :
ÊTES-VOUS ACTIF OU PASSIF ?
Avoir le contrôle
Les actifs ont le contrôle de leur vie ou tout du moins ils font en sorte de l’avoir (nous ne l’avons jamais vraiment). Ils se projettent dans l’avenir et font en sorte de maîtriser ce qu’ils font (ou vont faire) à l’avenir. Il est rare que ça se passe différemment de ce qui a été planifié.
Les passifs, sous influence extérieur, sont plus à la merci des aléas du temps et de leur environnement.
Ils attendent plus qu’ils n’agissent et c’est donc le hasard (le destin diront certains) qui fait plus ou moins bien (ou pas) les choses
Le stress
Les actifs seront du fait de leur réflexion permanente plus sujet au stress que les passifs qui laissant aller les choses, et vont avoir de fait moins de stress à gérer tout au long de leur vie (les décisions étant moindres).
Si la vie ne fait pas bien les choses, les passifs peuvent subir leur passivité.
A force d’attendre, ils peuvent finir par subir l’environnement au lieu d’en tirer profit, avec des situations qui se sont dégradées parce qu’ils n’ont pas pris de décisions au bon moment.
Cela se paye à tous les niveaux, aussi bien dans un cadre professionnel que dans le cadre sportif.
Par exemple, les actifs vont faire en sorte de changer leur alimentation pour préserver leur santé sur le long terme en négligeant complètement les plaisirs sur le court terme.
Les passifs vont plutôt se moquer de ce qui compose les aliments qu’ils mangent tant que cela leur procure du plaisir sur l’instant.
Objectifs professionnels
Les actifs vont privilégier les gains à long terme en sacrifiant une partie des plaisirs de la vie.
Ils misent tout sur la finalité de ce qu’ils entreprennent et savent qu’une fois cette finalité atteinte ils ressentiront une grande satisfaction et un profond changement d’attitude qui leur apportera toute la sérénité nécessaire à compenser plusieurs années d’abnégation.
Bien que pour eux, leur évolution est toute aussi importante que la finalité car elle pose des valeurs honorables.
Les passifs à l’inverse ne souhaitent pas s’ajouter plus de travail qu’ils n’en ont déjà.
Le « plaisir avant tout » peut parfois pousser à la fainéantise (qui n’est pas forcément assumée).
Ils misent tout sur la chance de voir leur vie changer du jour au lendemain sans avoir à y consacrer du temps (par exemple en attendant qu’un conjoint, un ami, un parent ouvre de nouveaux horizons professionnels grâce à leurs actions professionnelles / ou en attendant de gagner au loto / en attendant d’hériter un bien immobilier ou financier).
L’auto-satisfaction
Les passifs s’honorent de se satisfaire de leur situation en acceptant difficilement que celle-ci soit remise en question d’une façon ou d’une autre, alors que les actifs n’acceptent pas du tout la situation dans laquelle ils sont.
Ils recherchent par tous les moyens de sécuriser leurs actions, de sécuriser leur avenir en agissant de façon à se mettre dans une situation qui le leur permettent.
Pour ça ils prennent des fois des risques considérables quittent à se casser des dents.
Mais souvent c’est en se mettant dans l’inconfort en prenant une direction inconnue, qu’ils évoluent le plus rapidement et le plus intelligemment. Chaque expérience est utilisée, analysée, décortiquée pour se perfectionner davantage.
Ils apprennent de leurs mauvais choix et de l’avis des personnes expérimentées (quel qu’il soit). C’est en se confrontant sans cesse à de nouvelles décisions qu’ils s’améliorent, qu’ils apprennent.
Les passifs se bloquent dans leur confort et n’acceptent pas qu’on leur fasse la leçon.
Les critiques aussi constructives soient-elles, sont prises comme des affronts et ne sont pas le bienvenues.
L’enseignement
C’est comme cela que j’en viens à l’enseignement dont les actifs sont friands. Ils ne sont jamais au-dessus des autres, bien au contraire ils sont toujours à l’écoute et sont préoccupés par la connaissance des gens qu’ils les entourent.
Les actifs veulent apprendre davantage en discutant avec des personnes plus expérimentées ou moins, toute expérience est bonne à prendre.
Chaque discussion apporte son lot de détails croustillants, et aucun point n’est laissé aux oubliettes, tout est réutilisé et exploité. On apprend bien plus des échecs des gens que de leur réussite, mais encore faut-il écouter ce que les autres ont à nous dire.
Ce n’est plus le cas aujourd’hui ou les générations sont centrées sur elles-mêmes, rien ne les intéressent et surtout pas les autres, alors qu’il n’y a rien de plus passionnant que d’apprendre du parcours des gens.
L’apprentissage par l’écoute
En tant qu’entrepreneur j’ai toujours eu grand plaisir à écouter mes pairs, à tirer profit de leurs propres parcours. Qui aurais-je été pour penser savoir mieux mon métier quand j’ai débuté à 20 ans, qu’un confrère qui était dans le métier depuis 1980 ?
En ce sens, beaucoup d’employés sont passifs et se plaignent à leur employeur de ne pas avoir assez d’argent, de ne pas avoir suffisamment de moyen, sans même chercher à se les donner pour permettre à son employeur d’être mieux payé.
De plus en plus dans notre société les employés sont forcés de devenir « actifs » pour s’octroyer la possibilité de gagner plus, pour débloquer des situations plus avantageuses.
En agissant comme si l’entreprise était à moi, j’agis aussi pour ma propre cause. Malheureusement c’est rarement le cas, et beaucoup n’ont d’intérêts que pour leurs avantages de salariés (13ème mois, prime) et pouvoir partir à l’heure tapante, qu’importe si le bilan de la société se porte bien ou mal.
En tant qu’entrepreneur si je veux être mieux payé, je suis le seul capable de contrôler l’évolution de ma rémunération. Je ne peux m’en prendre qu’à moi si les choses se dégradent. J’ai toutes les cartes en main pour modifier mon avenir et ma condition.
QUELLE ATTITUDE AVEZ-VOUS ADOPTÉ ?
Être actif ne signifie pas gagner à tous les coups.
Adopter une attitude ou une autre peut parfois avec les surprises de la vie vous apporter de bonnes ou de moins bonnes nouvelles malgré l’action ou l’inaction dont vous avez fait preuve.
Certes, mon expérience me laisse à penser que les passifs ont bien plus de chance de voir leur situation se dégrader que de s’améliorer.
Alors qui êtes-vous, plutôt un actif ou un passif ?
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