Sommes nous tous destinés à devenir forts et musclés, est-ce que j’ai démarré avec des avantages et des facilités, ça sera le sujet de cet article.
Ai-je démarré la musculation : fort comme un lion, ou saoul comme Tyrion Lannister ?
Sur les réseaux sociaux beaucoup se confortent souvent dans les mêmes réflexions rassurantes : « lui a démarré déjà balaise », « lui était déjà fort », « lui avait déjà des facilités », etc…
Après toutes les publications extrêmes que je poste chaque jour sur la motivation et l’entraînement à domicile, on finirait par croire que je suis né déterminé et fou à ce point.
J’ai eu des retours de lecteurs sympathiques qui m’ont fait sourire, pensant que j’ai démarré en poussant facilement 120 kg au développé couché comme si de rien n’était.
Sommaire de l'article :
FAUT-IL ÊTRE FORT POUR COMMENCER LA MUSCULATION
Est-ce que j’étais fort quand j’ai démarré la musculation à domicile ?
Je n’ai malheureusement pas débuté la musculation chez moi, à la maison, dans ma chambrette, avec des facilités.
Cela aurait pu être le cas, peut-être. Pour ça, il m’aurait fallu être impliqué dans d’autres sports depuis quelques années pour avoir déjà la détermination et la discipline formatée pour une pratique assidue. Ce n’était pas le cas, c’était même tout l’inverse.
J’ai vu des pratiquants se démoraliser en voyant autour d’eux des gens qui ont réussi dans ce qu’ils ont fait, des gens qui ont des résultats. Un réflexe qu’on a tous est de croire que ces pratiquants ont toujours été à ce niveau de performances, oubliant le parcours de chacun.
Certains se minent le moral pensant ne pas être à la hauteur et ne pas avoir les prérequis pour réussir en musculation.
Qu’aurais-je du penser, moi qui en plus d’être maigre à l’époque, je n’avais que la superficie d’un tapis de sol en guise de salle de sport.
C’est pour ces raisons que j’ai décidé de mettre noir sur blanc dans une méthode complète et précise, les méthodes psychologiques à utiliser pour devenir infaillible et apprendre à vous organiser pour le rester jusqu’à atteindre vos objectifs. Tout ce que vous devez savoir pour réussir, je l’ai résumé en quelques livres, un raccourci non négligeable qui vous fera gagner du temps : La Méthode Street – Pack complet.
Faut-il être fort pour faire de la musculation
C’est là toute l’erreur, car il n’y a pas de prérequis pour progresser en musculation.
Personne ne vient au monde avec une ligne de guidance prévue pour devenir énorme et sec. Comme il n’y a pas de limites à s’entraîner et prendre du muscle de votre chambre ou de votre sous sol.
J’ai bel et bien démarré la musculation chez moi, avec la peau sur les os et sans aucune discipline mentale pour progresser dans ce sport.
Je doutais de beaucoup de choses comme tous, je me suis posé milles et unes questions à tous les niveaux, sur les suppléments, sur les méthodes d’entraînements, sur les temps de repos, sur les accessoires à utiliser ou pas, sur les techniques.
Je me suis demandé à qui je pouvais faire confiance pour arriver à me dépatouiller de tout cet amas d’information disponible sur internet qui vous mène d’un bout à l’autre, et qui souvent vous perd complètement au point de ne plus savoir quoi faire du tout si on y passe trop de temps.
Mes débuts en musculation
J’ai essayé de faire simple en me préparant un programme via les différents sites les plus réputés. Je me suis trouvé à faire 5 séances par semaine dans ma petite chambre de 12m².
Chaque séance était composée de 5 ou 6 exercices. Je n’étais pas très loin d’avoir la bonne méthode de travail.
Ce qu’il me manquait, c’était une méthode de progression comme je vous en propose une aujourd’hui à travers mes livres.
Ainsi je travaillais avec pratiquement toujours les mêmes charges (les plus lourdes possibles) et sur 4 à 5 séries très souvent. Un nombre de répétition par série inchangé semaine après semaine.
Un de mes 1er entraînement en musculation
Récemment j’ai retrouvé un de mes carnets d’entraînement :
Développé couché : 5 séries de 10 répétitions à 60 kg
Développé incliné : 4 séries de 10 répétitions à 50 kg
Pullover : 4 séries de 12 répétitions à 14 kg
Curl incliné : 4 séries de 12 répétitions à 10 kg
Curl barre : 4 séries de 12 répétitions à 28 kg
Curl au pupitre : 4 séries de 10 répétitions à 10 kg
Voilà ce qui devrait prouver aux rêveurs que je n’ai pas démarrer à 28 kg par haltère au curl incliné comme ici : une de mes meilleurs performances au curl incliné à ce jour.
J’ai tenu 8 mois avec cette méthode de travail avant de m’écrouler de fatigue tant c’était usant. Non seulement je ne progressais pas dans mes charges, mais en plus j’avais pris des charges qui représentaient à l’époque quasiment mon maximum sur chaque exercice. Ce qui me ruinait l’influx nerveux et me tuait séance après séance.
J’ai dû arrêter quelques temps avant de pouvoir reprendre au bout de ces mois intenses.
Une évolution année après année
Il m’était difficile à ce moment-là de passer plus de temps à la tâche, j’en avais plus l’envie, j’étais détruit et j’avais mon entreprise à gérer. Prendre un coach était ce qui semblait le mieux dans l’immédiat. Il était hors de question pour moi de renoncer, je savais qu’il me fallait juste un coup de pouce, une ligne directive.
Les formations et ebooks maintenant disponibles un peu partout, donnant toutes les démarches à suivre pour progresser, n’étaient évidemment pas encore disponibles. Sinon cela m’aurait semblé une alternative moins coûteuse et très efficace pour mieux m’en sortir et trouver ce qui n’allait pas dans ma façon de faire.
Tout ne c’est pas fini comme ça, il m’a fallu quelques années avant d’acquérir un nouvel état d’esprit, et une nouvelle façon de penser.
C’est ce que j’explique dans le tome 1 de la Méthode Street, malgré mes nombreuses pratiques sportives pendant mon adolescence, aucunes ne m’avaient permises d’adopter un état d’esprit compétitif pour la pratique. Pourtant j’étais en club, que ce soit pour le tennis, l’aïkido, il n’y a que la pratique qui comptait, le mental, le dépassement de soi, personne n’en parlait.
Le côté psychologique du sport était laissé à l’abandon, et c’est pourtant le moteur de la machine !
C’est aussi pourquoi j’ai tant changé de sports sans avoir véritablement d’accroches avec l’un ou l’autre, en continuant à me chercher sans vraiment savoir ce qui pouvait me transporter au-delà d’une simple activité physique.
J’ai pendant mes années d’études complètement mis de côté mes activités sportives pour laisser place à un excellent levé de coude.
La musculation un leitmotiv
En démarrant sérieusement la musculation j’étais très loin d’avoir une optique extrême est « juste » de progression.
J’ai toujours tenu la barre pour des traits de mon caractère et non pour ma motivation. Quoique n’est-ce pas lié à un moment donné ?…
Que ce soit pour mon entreprise ou pour mes entraînements, j’ai toujours été régulier et très discipliné, minutieux !
Je ne suis pas volatile, quand je me fixe un programme je le maintien quoi qu’il arrive.
Pour ces raisons, il m’était obligatoire de finir chaque séance comme c’était prévu de le faire. Avec le nombre de répétitions inscris et le nombre de séries à faire. Il n’en était pas autrement.
Ce côté de ma personnalité me permet même si la motivation n’est pas là de continuer d’avancer.
La seule prédisposition que j’avais à atteindre mes objectifs en musculation n’était donc pas physique, c’était ma détermination à faire du bon travail et jusqu’au bout.
FAUT-IL ÊTRE FORT POUR COMMENCER LA MUSCULATION – CONCLUSION
Nous nous construisons tous au fur et à mesure.
Vous ne pouvez pas espérer arriver en salle avec un mental formaté pour la progression alors que vous n’avez jamais fait de musculation.
C’est en lisant, en écoutant, en observant des pratiquants aguerris que vous prendrez confiance et vous fixerez une ligne de conduite psychologique qui vous permettra de continuer quoi qu’il arrive, malade, pas malade, libre pas libre, triste ou pas, désespéré ou fatigué…
L’humeur n’aura plus d’impact sur votre conditionnement physique. Votre moral ne sera qu’une information donné sur l’instant présent, qui variera d’un moment à l’autre mais qui n’aura pas d’impact sur le fait de vous entraîner ou non.
Quand vous en serez arrivé là, à contrôler vos humeurs au quotidien, à dépasser les manques d’envie dans le seul but de bien faire les choses, vous pourrez dire que vous avez acquis un mental de compétiteur.
Même si physiquement nous avons tous des points faibles, même si chacun commence avec ses propres bagages de faiblesses, nous avons tous une chose en commun : la possibilité de pouvoir nous sur-passer et de faire mieux !
28
Leave a Comment