Comme toujours, j'entends pas mal de personnes se plaindre des douleurs qu'elles ressentent pendant l'entrainement, pendant l'effort. Certains pratiquants stoppent même l'effort dés l'instant qu'ils ressentent une brûlure.
Certes, pour durer dans le temps l'entraînement doit être un jeu et non une contrainte physique.
Le plus important est de gagner plus souvent qu'on ne perd, ce que nous faisons admirablement bien en usant de toutes les techniques que je conseille à travers mes articles, et ma méthode d'entraînement, notamment dans le Tome 6 (comme par exemple la méthode des cycles de progression, de l'usage du rest-pause, etc... qui permettent d'évoluer relativement bien sans connaître échec sur échec).
Malheureusement, il arrive que certains ne se prennent pas au jeu et se plaignent que les séries sont longues, sont dures, que c'est une horreur de faire plus de 10 répétitions et qu'ils sont contents seulement une fois que la séance s'achève.
C'est la une erreur de compréhension de ce qu'est l'entrainement, de ce que doit être un entraînement et qui ne peut pas vous amener à terme à de vrais progrès, à une vraie transformation physique.
VAINCRE LA DOULEUR
Vous devez comprendre que la souffrance, la douleur, que nous impose l'effort fait partie du jeu et que vous devez en faire complètement abstraction. Vous devez faire en sorte qu'elle devienne naturelle pour vous et être suffisamment motiver pour la surpasser, et comme je l'ai dit précédemment dans le but de l'oublier complètement pour atteindre vos objectifs.
Si quand vous avez mal, vous ne pensez qu'à finir rapidement vos séries, à ne plus avoir mal (je parle évidemment de bonnes douleurs, pas de blessures ou gênes articulaires, tendineuses ou que sais-je...), vous n'êtes plus à même de faire des répétitions qualitatives indispensables à une bonne progression. Il est impensable de ne penser qu'a bâcler le travail dans le seul but d'échapper à cette sensation ou d'échapper à une certaine résistance qu'impose votre corps à l'effort.
Personne n'a jamais dit que l'entraînement était facile, rien n'est facile, peindre un tableau n'est pas facile, tricoter un pull n'est pas facile, écrire un article n'est pas facile. Si vous voulez de la facilité, ouvrez votre frigo et buvez-vous une bière !
Comme je l'explique dans le Tome 2 de la Méthode Street, il est très important d'avoir conscience de ce que vous faites pendant vos séries, de pouvoir réfléchir, d'être concentré sur le mouvement et la technique.
Etre concentré, être conscient pendant vos séries est ce qui vous permettra d'être capable de dépasser la souffrance, les douleurs que vous endurerez et de vous dépasser vous-même.
Vous repousserez ainsi petit à petit les signaux de douleurs. Ressentir la douleur ne sera jamais un but ou un objectif en soi, ça n'a pas de sens, mais elle fera partie intégrante des efforts que vous ferez. Elle accompagnera chacun de vos mouvements, chacune de vos techniques. Cette sensation, cette brûlure fait partie de l’équation, vous devez l’accepter pour progresser. Je ne connais personne qui évolue sans jamais ressentir quoi que ce soit, en étant complètement insensible, par contre les personnes qui persévèrent n'y font plus attention, s'y habituent, l'acceptent, car c'est la normalité.
Pour moi, réussir en musculation est donc bien une question d’adaptation avant tout.
C'est pourquoi je suis aussi convaincu que s'entraîner à domicile avec peu de matériel, peu de place, peu de possibilité, ne peut pas être synonyme de "désavantage". Bien au contraire je trouve cela vous force à une certaine contrainte d'entraînement qui vous permettra par la suite de relativiser et d'éviter de vous éparpiller sur des exercices inutiles ou sur les nouveaux gadgets fraîchement installés.
On voit régulièrement les nouveaux pratiquants qui démarrent en salle, sauter sur les dernières machines à la mode car le mouvement est sympa, l'assise est agréable, et elle est cool à manipuler. La musculation ce n'est pas chercher le confort d'une machine. C'est pourquoi j'apprécie la progression sur haltères et barre qui forcent l'apprentissage d'une certaine méthode qui doit devenir naturelle et qui vous force à la rigueur d'une base efficace !
Ceux qui vont le plus loin dans cette rigueur, en faisant de ce sport un style de vie, sont ceux qui font abstraction de la "souffrance" et sont suffisamment motivés pour passer outre, séance après séance.
La douleur c'est un message d'alerte envoyé par le corps pour éviter le pire généralement.
La douleur est très subjective, nous ne sommes pas tous logés à la même enseigne et nous ne sommes pas tous capable d'y faire face de la même façon.
La douleur, je la sens dans toutes mes séances, plus ou moins fortement, en fonction de mon état de fatigue et en fonction de l'exercice (généralement liée à la charge trop lourde). Je distingue deux types de douleur dans mes entrainements :
La première qui est généralement une sensation de brulure sur les exercices avec série longue, où j'éprouve le besoin (comme tu le dis plus haut) de finir au plus vite la série. Douleur généralement rencontrée sur les exercices suivants : presse cuisse, élévation latérale épaule, oiseau à la poulie basse, ...
La deuxième, que je ne ressens pas forcément à chaque séance, une espèce de gène plus ou moins forte à différents niveau. Il y en a une qui revient très souvent, à la base de ma cage thoracique, juste sous les cotes côté gauche par exemple, sur le pull over, et j'ai beau faire plusieurs série d'échauffement à charge légère ça ne passe pas vraiment. C'est ce genre de douleur qui me donne envie d'arrêter. Une douleur qui me dit "fais gaffe, si tu forces un peu plus, ça va casser"
En tous cas je partage ton avis, pour moi il n'y a pas de progrès sans souffrance. La progression se mérite, et mes courbatures hebdomadaires me le rappellent bien ?
Sers toi de tes erreurs passées pour ne pas refaire les mêmes ! Fais en d'autres 😉
On voit régulièrement les nouveaux pratiquants qui démarrent en salle, sauter sur les dernières machines à la mode car le mouvement est sympa, l'assise est agréable, et elle est cool à manipuler. La musculation ce n'est pas chercher le confort d'une machine.
J'ai parlé récemment avec une jeune qui se mettait à aller à la salle et qui vantait les machines qui y sont. Son programme est sur une carte qu'elle insère directement dans la machine et qui règle toute seule le nombre de séries, lui indique les répétitions à faire, déclenche un chrono pour le temps de repos et, cerise sur le gâteau... Il y a un petit écran de télé sur la machine pour que la séance soit plus agréable... J'ai bondit plus haut qu'en prenant appui sur ma troisième jambe en entendant ça.
C'est un constat, ceux qui n'ont jamais bougé leur putain de gros cul se plaignent de la "douleur" induite par l'effort. Et je mets bien le terme entre guillemets car ça n'a rien à voir avec une douleur de fracture, par exemple. Pour moi, ce n'est même pas avoir mal (je parle bien de la sensation normale de l'effort et pas d'un problème éventuel qui indique que quelque chose ne va pas).
Bref, aucune notion d'effort, de dépassement de soi, de concentration, de travail sur soi-même, et pour moi c'est quand même une notion fondamentale en sport que d'affûter son corps mais aussi son esprit et transférer, par la suite, cet acharnement dans la vie en général. Ca permet également de gagner en estime et en confiance en soi, être plus optimiste par rapport à sa capacité à surmonter une difficulté quelconque.
Sans être masochiste, je ne dirais pas que j'apprécie particulièrement la sensation de brûlure mais elle me permet de me galvaniser et me donner envie de me battre contre moi-même, me "montrer ce que je sais faire" et je la perçois donc d'un oeil positif. Ce qui me presse plutôt pour achever une série, ça n'est jamais la "douleur" mais plutôt quand je sens que je n'ai presque plus du jus et que je veux valider ma progression.
Néanmoins, n'oublions pas que le spirit ça se travaille également, même s'il faut sûrement certaines pré-dispositions pour persévérer et emprunter cette voie. Alors aux nouveaux pratiquants, vous pouvez apprendre à faire abstraction et devenir des machines.
En parlant de machine, je pense que @teknofil ferait une bonne tireuse à bières (sans métaphore déplacée, bien évidemment).
Posté par: AdonisiousOn voit régulièrement les nouveaux pratiquants qui démarrent en salle, sauter sur les dernières machines à la mode car le mouvement est sympa, l'assise est agréable, et elle est cool à manipuler. La musculation ce n'est pas chercher le confort d'une machine.
En parlant de machine, je pense que @teknofil ferait une bonne tireuse à bières (sans métaphore déplacée, bien évidemment).
Mékilècon ???
Sers toi de tes erreurs passées pour ne pas refaire les mêmes ! Fais en d'autres 😉
Bref, aucune notion d'effort, de dépassement de soi, de concentration, de travail sur soi-même, et pour moi c'est quand même une notion fondamentale en sport que d'affûter son corps mais aussi son esprit et transférer, par la suite, cet acharnement dans la vie en général. Ca permet également de gagner en estime et en confiance en soi, être plus optimiste par rapport à sa capacité à surmonter une difficulté quelconque.
Tu as tout dit et tu l'as très bien dit 😉
On est bien en place dans le monde actuel. Tout avoir sans effort et sans sueur, sans se faire mal.
La douleur fait parti intégrante de ce sport (je parle pas des douleurs traumatique), et on la repousse à chaque fois que l’on valide une rep, une série. Elle est normale. Et chez moi, elle devient presque agréable.
L’idee, est de moins réfléchir, et plus poussé
Posté par: @davL’idée, est de moins réfléchir, et plus poussé
La tendance est plutôt inverse ces dernières années.
Sans réel objectif il est difficile voire complètement con d'accepter la douleur.
Si je n'avais pas un objectif je n'irais pas à la salle 4 fois par semaine et je n'accepterais pas la douleur que me procurent les séances.
Il me parait donc normal que celles et ceux qui vont à la salle pour aller à la salle aient du mal à accepter la douleur.
D'ailleurs, on va les voir débarquer dans les semaines à venir, il y a toujours un flot de nouveaux(elles) en septembre, comme en janvier d'ailleurs.
Sers toi de tes erreurs passées pour ne pas refaire les mêmes ! Fais en d'autres 😉
Par principe une grande majorité des gens qui s'inscrivent en salle veulent améliorer leur physique, ce qui est un objectif.
Mais beaucoup confondent douleurs de l'effort et douleurs de blessures.
Je confirme, la nouvelle vague 2019 va arriver dans les prochains jours, pour disparaître 1 mois plus tard 😉
Améliorer son physique c'est un peu vague comme objectif et je ne dis pas que c'est impossible à tenir mais plus difficile qu'un objectif bien précis 😉
Perso j'ai plusieurs objectifs en tête. Dont celui de faire 6 reps à 100 kg au développé couché, un objectif clair et précis, assez difficile mais pas impossible. C'est ce qui me donne la hargne.
Améliorer son physique c'est trop générique. Je fais le parallèle avec mon taf où je me fixe des objectifs et où je fixe des objectifs à mes collaborateurs.
De mon côté l'objectif global c'est de faire grossir la boite en restant rentable.
C'est un objectif trop vague pour mes collaborateurs. Je découpe donc cet objectif en plusieurs objectifs précis avec des dead line plus ou moins courte. Sans quoi, il serait compliqué de faire avancer la machine.
Enfin, je te rejoins sur le fait de confondre douleur de l'effort et douleur de blessure, c'est ce à quoi je faisais allusion plus haut 🙂
Sers toi de tes erreurs passées pour ne pas refaire les mêmes ! Fais en d'autres 😉
Ça c’est Vrai. La douleur est bien plus supportable quand on sait que c’est pour un objectif précis. Sinon les femmes n’accoucheraient plus.... à débattre.
Le problème des nouveaux arrivant, c’est qu’avec leur objectif « body summer » ou « nouvelles résolutions », ils pensent que ça se fait en 3 semaines. Et quand la douleur apparaît, ce n’est pas normal, c’est trop compliqué.
L'accouchement chez les femmes c'est le niveau de douleur d'un rhume chez les hommes, c'est bien ça ? 😀 😀
Sers toi de tes erreurs passées pour ne pas refaire les mêmes ! Fais en d'autres 😉
Posté par: @davÇa c’est Vrai. La douleur est bien plus supportable quand on sait que c’est pour un objectif précis. Sinon les femmes n’accoucheraient plus.... à débattre.
Le problème des nouveaux arrivant, c’est qu’avec leur objectif « body summer » ou « nouvelles résolutions », ils pensent que ça se fait en 3 semaines. Et quand la douleur apparaît, ce n’est pas normal, c’est trop compliqué.
3 semaines c'est suffisant alors 3 mois, ça te transforme en Broly ? Vous savez, moi j'évite d'en faire trop sinon je prends trop vite et j'ai du mal à plier le coude pour manger mes pitchs (à la fraise).
L'accouchement chez les femmes c'est le niveau de douleur d'un rhume chez les hommes, c'est bien ça ? ? ?
Qu'elles fassent une prise de masse, elles verront ce que ça fait d'accoucher deux fois par jours sur les latrines ?
Je confirme, la nouvelle vague 2019 va arriver dans les prochains jours, pour disparaître 1 mois plus tard
C'est vrai que c'est l'horreur cette période. Plus de presse à cuisses disponibles, ni de banc à développé-couché ou de petits haltères pour l'échauffement.
Pour en revenir au sujet, j'imagine que c'est un réflexe naturel induit par les nouvelles habitudes généralisées de plus en plus sédentaires. Peut-être que certains ont besoin d'objectifs précis et quantifiables. Personnellement, ce n'est pas mon cas. Mon but est de progresser et apprendre à exploiter mon corps au mieux en ayant une évolution physique mais pas vraiment de chiffres précis à atteindre étant donné que ces objectifs-là sont sensés être repoussés constamment (jusqu'à une certaine limite, évidemment). Mais je pense que donner des points de repères qui parlent aux autres ça ne peut qu'aider. D'où la pertinence de l'exemple de Teknofil. Après tout, nous avons toujours besoin de tout rationaliser pour avoir une vision globale à l'instant t.
L’idee, est de moins réfléchir, et plus poussé
Ca je suis bien d'accord. Tout le monde n'arrive pas à faire abstraction et se remet perpétuellement en cause pour un rien. Sur le principe, ça peut permettre d'avancer mais à condition de se poser les bonnes questions et pas celles du genre "Comment dois-je placer mon poignet au DC ?" ou encore "J'ai une oreille qui a bourdonné une fois pendant mon curl twenty-one. Est-ce que ça risque de freiner le développement du volume des mes orteils ?".
Loïc « Street »
◽️ Auteur/Méthode d’entraînement
◽️ Consultant
◽️ Autodidacte
◽️ Athlète naturel passionné (sans dopage)
◽️ Musculation en HomeGym depuis 2007
◽️ Entrepreneur depuis l’âge de 19 ans
◽️ Conception de suppléments pour sportifs
◽️ Gérant eCommerce SuperPhysique Nutrition
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