Salut à tous 🙂
J'aimerais aborder le thème du conditionnement. Comment vous motivez-vous pour vous entraîner régulièrement et quels conseils donneriez vous à ceux qui aimeraient adopter un mode de vie de sportif ?
Personnellement, mon mode de conditionnement a véritablement évolué au fil du temps. A l'adolescence, je n'aimais pas voir ce que la glace me renvoyait et aussi souvent que je me souvienne, j'ai toujours eu le désir de devenir musclé, même enfant !
Je ne sais pas pourquoi, d'autant que je n'ai jamais été intéressé par le culturisme. Probablement les super-héros...
A cette période, ça n'avait rien d'un conditionnement. Ça ressemblait davantage à un défouloir, fait de façon impulsive lorsque j'exécutais des pompes au collège/lycée.
Lorsque je suis arrivé en salle en 2013, j'étais davantage stimulé par le fait d'avoir du matériel et des exercices à tester avec les machines à ma disposition, loin de l'époque avec mes chaises en guise de dips et autres exercices casse-gueule.... ?
Je prenais goût, je testais. Evidemment, l'entraînement se faisait totalement au hasard (charges, temps de repos, répétitions, etc...), je ne m'échauffais pas, je n'avais pas de diète, je prêtais moins attention à mon sommeil, bref. Rien n'était optimal.
Mais j'avais pris goût à la régularité (même si la célèbre méthode dont je tairai le nom m'avait contraint à une certaine régularité) liée à une nouvelle façon de voir les choses avec l'entraînement en split et toute la diversité qu'il semblait offrir (et malheureusement, le changement constant d'exercices et/ou dans n'importe quel ordre, en résultante).
Au début, on n'a pas réellement besoin d'une structure d'entraînement adaptée pour progresser, on progresse tout de même. Mais comme beaucoup l'ont remarqué, ça ne dure pas indéfiniment. Probablement plus pour certain que pour d'autres, évidemment nous ne sommes pas tous égaux.
Puis lorsque j'ai eu mon home-gym et que j'ai commencé à me documenter et en particulier, à partir du moment où j'ai consulté SuperPhysique et La Méthode Street, ma façon de me conditionner à changé. Certes, je prenais du plaisir à l'entraînement et je savais qu'investir dans du matériel n'était pas une prise de risque, d'autant qu'on peut le garder à vie.
Pour me conditionner à l'entraînement, j'ai besoin de musique. Même si je suis avachi sur le canapé et que je dois aller m'entraîner, je sais que si je mets mon casque sur les oreilles, il peut me porter jusqu'à la salle (ou si je suis chez mes parents, me motiver à commencer à m'auto-masser, faire mes mobilisations articulaires et m'échauffer graduellement sur la charge de travail de mon premier exercice, là où le temps semble se cristalliser.)
Aussi étrange que ça puisse paraître, le type de musique qui me motive est plutôt du genre mélancolique, avec des beats lents mais avec une ambiance lourde ou planante :
Certains aiment s'entraîner avec de l'électro, j'avais même un collègue qui écoutait de la musique classique qui le galvanisait !
Personnellement, j'aime bien ressentir une forme de tristesse, de mélancolie qui semble se résorber à mesure que l'entraînement avance. J'ai la sensation de chasser le négatif et de le transformer en positif. Allégoriquement, on peut le voir comme entrer dans un tunnel et voir la lumière au bout.
Le pragmatisme du sport et le fait d'être "dans l'action" peut nous faire oublier qu'on peut aussi y trouver une forme de spiritualité derrière.
Pour résumer, le triptyque habitude créée + musique + échauffement = la concrétisation de ma séance. Comme il existe une corrélation entre le corps et l'esprit, le fait de s'échauffer physiquement nous permet de nous échauffer l'esprit à l'effort qui nous attend et de visualiser (qui est un concept utilisé par les sportifs pour optimiser leurs performances).
A chacun de trouver sa vérité, sa source de motivation, il y a fort à parier que, dotés de caractères et de types d'affects, ma façon de faire ne vous motive absolument pas !
En vous souhaitant de continuer ou de trouver votre routine qui vous mènera à vos objectifs. ?
Personnellement, j'aime bien ressentir une forme de tristesse, de mélancolie qui semble se résorber à mesure que l'entraînement avance. J'ai la sensation de chasser le négatif et de le transformer en positif. Allégoriquement, on peut le voir comme entrer dans un tunnel et voir la lumière au bout.
Le pragmatisme du sport et le fait d'être "dans l'action" peut nous faire oublier qu'on peut aussi y trouver une forme de spiritualité derrière.
Intéressant ce que tu dis là, c'est ce que je pensais aussi sans forcément avoir mis des mots dessus comme tu viens de le faire.
Je me suis aussi déjà surpris à écouter de la musique paradoxalement opposée à la situation, pour autant ça me permet de me concentrer donc c'est tout ce qui compte.
Comme il existe une corrélation entre le corps et l'esprit, le fait de s'échauffer physiquement nous permet de nous échauffer l'esprit à l'effort qui nous attend et de visualiser
Ca aussi je suis d'accord, c'est un principe qui n'est plus a justifier.
Il permet au corps de se mettre en condition, mais également à l'esprit, qui progressivement se focalise sur l'effort et sur les objectifs fixés.
Lorsque je suis arrivé en salle en 2013, j'étais davantage stimulé par le fait d'avoir du matériel et des exercices à tester avec les machines à ma disposition
Si mes souvenirs sont bons, quand j'ai commencé ce qui m'inspirait c'était de pouvoir m'entraîner dans mon confort et pouvoir faire plusieurs choses en même temps. Un peu comme @Pierre qui se met un film et qui s'entraîne dans un environnement plaisant.
J'étais un peu dans ce cas de figure.
Pour ma part je n'ai pas encore visualiser de rituel mais c'est de savoir que je vais me rincer physiquement et me vider la tête qui me motive.... Ce bien être que l'on ressent après... La fierté d'avoir réussi a faire ce que je voulais ?
Je pense qu'à ce niveau là, tout le monde à son petit truc à lui 😉
C'est un sujet intéressant auquel je n'avais pas forcément pris la peine de réfléchir. J'ai moi aussi mes rituels, même si aujourd'hui je dirais que je ne me pose plus la question de la motivation. Le sport est devenu, pour moi, un rituel et est conditionné lui-même par d'autres rituels ? Je ne saute pas de séances et rien qu'un décalage de séance me désappointe. Mais dire que je ne me pose plus la question de la motivation n'est pas seulement la résultante d'une habitude et d'une rigueur. Ma motivation se trouve dans ma passion pour le sport et mes objectifs.
Je ne sais pas pourquoi, d'autant que je n'ai jamais été intéressé par le culturisme. Probablement les super-héros...
Nous sommes nombreux dans ce cas. Le culturisme ne m'intéresse pas, je veux juste être puissant et avoir un physique athlétique ainsi qu'une santé de fer. Ayant été bercé parmi super-héros et autre Dragon Ball, je vois plutôt ça d'un aspect "combattant".
Pour me conditionner à l'entraînement, j'ai besoin de musique. Même si je suis avachi sur le canapé et que je dois aller m'entraîner, je sais que si je mets mon casque sur les oreilles, il peut me porter jusqu'à la salle (ou si je suis chez mes parents, me motiver à commencer à m'auto-masser, faire mes mobilisations articulaires et m'échauffer graduellement sur la charge de travail de mon premier exercice, là où le temps semble se cristalliser.)
Aussi étrange que ça puisse paraître, le type de musique qui me motive est plutôt du genre mélancolique
J'écoute aussi énormément de musique (quasiment toute la journée au boulot). Mes séances de sport ne font pas exception et je comprends tout à fait l'intérêt pour les musiques mélancoliques. Personnellement j'aime beaucoup les musiques épiques et mélancoliques. Ca me donne de la combattivité, comme si on essayait de me mettre à terre mais que je ne chancelait pas ?
Les rythmes lents et réguliers sont très efficaces pour exprimer ce genre d'atmosphères. Et bien que lent, ça peut être très énergique malgré tout, ou encore planant. Je pense que chacun trouvera ce qui l'aide à se conditionner, se concentrer. Concernant Madame, elle préfère de la musique énergique et optimiste pour se motiver au sport.
Le type de musique qui va fonctionner sur chacun permet probablement de dégager certains traits de caractères communs entre les individus.
En tout cas ma routine consiste simplement à m'enfermer dans ma bulle avec ma musique (toujours du death métal mélodique ou du folk/viking avec une touche de mélancolie). Je n'aime pas parler pendant l'échauffement, ça me coupe dans mon élan, et entre mes séries je marche en me concentrant sur la série suivante (je me dis que je vais lui botter le cul à cette barre). J'ai certains morceaux que je réserve pour les paliers difficiles, notamment sur le squat avant.
Au final, la musique m'aide aussi à me concentrer pour le boulot ou même les jeux vidéos. Ca me galvanise.
Personnellement j'aime beaucoup les musiques épiques et mélancoliques. Ca me donne de la combattivité, comme si on essayait de me mettre à terre mais que je ne chancelait pas ?
Tout pareil 😉
Loïc « Street »
◽️ Auteur/Méthode d’entraînement
◽️ Consultant
◽️ Autodidacte
◽️ Athlète naturel passionné (sans dopage)
◽️ Musculation en HomeGym depuis 2007
◽️ Entrepreneur depuis l’âge de 19 ans
◽️ Conception de suppléments pour sportifs
◽️ Gérant eCommerce SuperPhysique Nutrition
RE: Vision progressiste à long terme du sport
elle aimerait que je trinque plus souvent avec elle et ...
Par Adonisious , Il y a 5 ans
RE: Comment se conditionner pour s'entraîner avec régularité.
Personnellement j'aime beaucoup les musiques épiques et...
Par Street , Il y a 6 ans
Lorsque l'on se cogne la tête contre un pot et que cela...
Par AlexGainz , Il y a 6 ans
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