Cet article sur la motivation en musculation (comment rester motivé pour progresser) m’a été inspiré par ce qui se passait autour de moi à un moment donné, ce qui n’était autre qu’une partie de mon quotidien.
Mon quotidien, qui par les gens dont j’ai eu le loisirs de croiser, dont une personne tout particulièrement, m’a donné le reflet de ce qu’était notre pays dans sa globalité : médiocrité et tristesse.
En d’autres termes, inactif, sur ses acquis et ses aides sociales. Satisfait de pouvoir passer des journées a ne rien faire, a airer comme si ni économie, ni rien n’existait.
Alors je me suis posé cette question : « Comment rester motivé pour progresser en musculation lorsque tout le monde autour semble vivre dans un monde parallèle, avec 0 défis si ce n’est consommer toujours plus de médiocrité matériel et sociale ? »
Je connais bien cette situation, trop bien même. Si je devais faire le constat de ce qui reste de ma génération, je n’aurais que peu de mots pour qualifier de sa tristesse. Hors des banalités du quotidien de chacun, personne ne c’est démarqué ou presque. Tous ont opté pour des voies sans issues : drogue, alcool, sans emploi, ennui morbide, chaos, pourtant aucun n’était voué à l’échec.
Nous ne dormions pas dans un fossé, nous n’étions pas sans nourriture, tous à l’école au moins jusque 16 ans.
Rester dans un tel contexte est très lourd a porter et ne permet pas de rester motivé pour progresser en musculation. Tout comme de se dire qu’une bonne partie de vos amis d’enfance sont fichus, loqués dans des structures psychologiques dont ils ne sortiront plus jamais.
Et obligatoirement si vous vivez au même endroit depuis toujours c’est une situation que vous devrez affronter.
Sommaire de l'article :
MOTIVATION MUSCULATION : COMMENT RESTER MOTIVÉ POUR PROGRESSER
Les autres et leur médiocrité !
Digne d’un film hollywoodien, pourtant c’est une réalité qui touche beaucoup d’entre nous, confronté à des personnes avec qui nous avons grandit qui nous rabaissent de par leur médiocrité et ne nous aident pas à progresser en musculation.
Certains se complaisent à ne rien faire du tout et se foutent que votre vie soit chargée ou non pour venir (malgré tout) vous emmerder avec leurs histoires, leurs ennuis d’argent, de drogues, d’alcool et de couples.
Ne vous laisser jamais aller à la complaisance, à la générosité, et à la bienveillance avec n’importe qui uniquement parce qu’ils ont pu partager un bon moment de votre vie !
C’est un piège, faites front et nettoyer votre zone de vie.
Vous ne pouvez pas avancer sainement dans la vie avec des sangsues collées aux jambes, vous devez vous en débarrasser.
Il n’y a rien de pire pour nous qui cherchons à améliorer notre quotidien, nos vies, notre capital santé d’être régulièrement témoin de la pauvreté d’existence de ce type de personne.
Il y a une énorme différence entre les difficultés que quelqu’un peut subir suite à une maladie, une perte d’emploi, ou victime d’un quelconque incident, agression, crime, accident… et une personne qui a des difficultés car elle ne fait rien, et qui cherche un moyen de profiter toujours un peu plus de la bonté de notre gouvernement, ou pire en essayant de profiter de la bonté des autres.
Rester dans un contexte positif pour progresser en musculation
Les uns vont se battre jusqu’au bout, les autres ne seront pas gênés par leur situation déplorable.
Il n’y a donc aucune complaisance à avoir envers ces derniers. Et pas de temps à perdre à les aider, ou simplement les accueillir dans vos vies.
Moi j’aime à dire que chaque instant de calme et de solitude est bon à prendre pour récupérer, méditer, et s’enrichir d’une manière ou d’une autre !
Il ne doit pas y avoir de place à ces bassesses dans vos vies ! Même si vous pensez que ce n’est rien, que c’est un peu de son temps d’offert, c’est faux. Il ne doit jamais y avoir de place à la faiblesse, nous avons tous des défauts, mais nous ne les faisons pas subir aux autres.
Vous devez profiter de votre vie pour vous enrichir, pour rester dans un contexte positif (cf. la technique du paria).
Fuyez tout ce qui peut vous tirer vers le côté obscur. Cela ne signifie pas que vous devez passer au lance-flamme votre voisin qui débarque à l’improviste avec un coup de blues parce qu’il a passé une mauvaise journée.
Cela veut dire : éliminer les parasites qui pompent votre énergie et qui ne font que ramener à chaque fois un peu plus de chaos avec eux dans vos vies, ne serait-ce que par leur présence ennuyeuse.
Comme toutes ces personnes, qui aiment à vous demander pourquoi vous faites de la musculation, qui vous disent que ça ne sert à rien, que les muscles ce n’est pas beau, et tout le reste du baratin débile qui suit ce genre de conversation sans fond et sans intérêts.
Vos amis vous démotivent pour progresser dans la vie
Vos amis feront sans le vouloir (pour les plus sympas d’entre eux), tout ou presque pour vous empêcher de réussir.
Rappelez-vous, que nous sommes dans un pays qui n’aime pas l’enrichissement, qu’il soit financier, physique, intellectuel, matériel. Certains se battent pour avoir plus de matériels (tv, téléphone, voiture) que d’autres dans le simple but de paraître et souvent ce sont ceux qui n’ont pas un rond.
Si ça ce n’est pas de la tristesse ?
Un pays où la notion de travail et de volonté, essentielle pour atteindre ses objectifs, n’existent plus depuis des décennies.
Il suffit de voir les nouveaux adhérents s’inscrire en salle de musculation pour comprendre que la société change. Désormais c’est tout, tout de suite, sans effort, sans sueur. Mes grands parents qui ont donné toute leur énergie au travail pour s’acheter leur première voiture m’auraient pendu par les pieds pour entretenir ce genre d’état d’esprit.
A l’époque, mon grand-père alors menuisier, livrait ses premières fenêtres et portes en mobylette avec une petite remorque qu’il s’était lui même fabriqué dans l’attente de pouvoir s’acheter mieux, quand les finances seraient assurées pour ne pas affaiblir la société.
Apprenez à être patient, vous en serez récompensé
Aujourd’hui, au lancement d’une nouvelle entreprise, certains veulent tout le premier jour d’activité.
Etant chef d’entreprise depuis 15 ans maintenant, j’ai vu des gens se lancer en préférant mettre l’argent dans un véhicule de fonction plutôt que dans leur stock, préférant se sortir un bon salaire dés les premiers mois plutôt que de prévoir les charges à venir. J’en ai donc vu fermer aussi vite qu’ils n’avaient ouvert.
Quand on annonce qu’il faut des fois plus de 3 ans pour avoir un bon physique et atteindre un niveau de pratiquant intermédiaire, en fonction d’où l’on part et ne faisant pas n’importe quoi, la majorité des débutants sont choqués et ne veulent déjà plus y croire.
La première réaction est alors de ne pas admettre que c’est impossible en 2 semaines. Je vois ainsi des débutants chercher éternellement la « méthode miracle » qui va les rendre plus fort, plus musclé tout de suite : « Aller, si c’est dans l’année qui arrive ça ira aussi…. ».
Si vous saviez les efforts qu’il faut donner, vous abandonneriez avant même d’avoir commencé.
Lorsque vous faites les choses intelligemment, que vous mangez sainement, que vous vous entraînez avec la Méthode Street, le temps nécessaire à la réalisation de vos objectifs devient secondaire. Les bénéfices physiques et mentaux que vous obtiendrez dés les premiers mois de pratique combleront largement l’attente d’un physique énorme et de meilleures performances.
Les gens projettent sur vous leurs échecs
Quand quelqu’un essaie de vous décourager, ce n’est pas parce qu’il pense que vous ne pouvez pas y arriver. Il ne fait que projeter sur vous son manque de volonté, son incapacité à réaliser ce que vous pouvez faire. C’est pourquoi les personnes qui vous entourent sont extrêmement importantes.
Quand on essaie de vous décourager, de vous empêcher de réussir, n’oubliez pas que la personne ne « juge » que ce qu’elle voit, que ce qu’elle connait de vous. Elle ne sait pas qui vous êtes exactement, elle ne connait pas votre parcours, ce que vous avez déjà fait. Vous devez chasser de votre vie toutes les personnes négatives qui ne vous encouragent pas à évoluer positivement, ces personnes sont du poison.
Ça peut-être n’importe qui, des proches, des amis d’enfance, de la famille, si elles ne vous aident pas, si elles ne vous apportent rien, il faudra les exclure de votre vie.
Nous avons tous un degrés de « je-m’en-foutisme » mais à répétition, il arrivera forcément un moment où vous vous direz que votre choix n’était finalement pas le bon et que la vérité est détenue par les autres. A force d’être le seul à vous battre, le seul a essayer autre chose, a améliorer sa vie, vous aurez des doutes sur votre choix. Et c’est normal, il faut affronter ça !
Pour rester motivé et réussir, voici donc mes conseils : assumez vos choix et faites le ménage !
Faire les choses à fond et les faire bien, ne peut que vous amener à valider vos objectifs. Après ça, on ne vous demandera plus pourquoi vous faites cela, mais comment vous avez fait pour en arriver là !
COMMENT RESTER MOTIVÉ POUR PROGRESSER – CONCLUSION
Vous êtes seul et personne ne veut vous aider. Vous n’avez pas de vrais amis, et vos parents vous considèrent comme un échec, ils ne vous respectent pas. Vous ne répondez tout simplement pas à leurs attentes. Qu’est-ce qui va se passer? Vous n’allez jamais savoir ce qu’est l’amour? L’amour existe-t-il vraiment ou tout ça n’est qu’un produit Hollywoodien vous influençant à acheter plus de places de cinéma?
Vous n’êtes pas en mesure de connaître la réponse à ces questions. Quand vous pensez progresser, en fait vous reculez, lorsque vous essayez de devenir qui vous voulez être dans le monde réel, une nouvelle variable est ajoutée à l’équation, ce qui détruit tout et remet tout en question.
Les gens aiment voir les autres échouer, ils aiment pointer du doigt ceux qui ne répondent pas aux critères sociales « pseudo-futile-religieux-tendance-financier » du paraître. C’est comme regarder quelqu’un souffrir et se sentir heureux de ne pas être sur cette chaise électrique. La définition d’un perdant évolue constamment au fil de votre vie. Chaque année, une nouvelle condition s’ajoute à la liste.
Quand vous êtes un enfant, le perdant est celui qui n’a pas le dernier jouet à la mode. Lorsque vous êtes adulte, le perdant est celui qui n’a pas la nouvelle Tesla, marié avec des enfants et la grande maison qui va bien.
Quand tout ne se déroule pas dans un timing planifié et imposé par la société, vous commencez alors à vous demander si vous êtes devenu ce looser.
Êtes-vous le seul a avoir échoué au bac, alors que tout le monde semble le réussir? Quel va être le prochain échec? Quand est-ce que vous aurez votre heure de gloire?
Dans de telles situations, il n’y a qu’un seul moyen de survivre : Déclarer la guerre au monde et lutter pour votre espace sur cette planète !
Le monde est de loin le pire endroit pour vivre, il n’en a jamais été autrement. Tout tourne autour de l’argent et du pouvoir, et ce qui ne tourne pas autour de l’argent aujourd’hui, tournera généralement autour de l’argent demain.
Personne ne vous donnera de garanties ici bas, vous permettant de faire de votre vie un film avec une fin heureuse.
Ici, on saigne, on a froid, on transpire, on pleure, et personne ne prendra les coups à votre place.
Personne, c’est juste toi contre le monde.
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Salut Street !
Je trouve que tu n’as pas tort sous pas mal de points quant au regard que les gens portent sur la musculation par exemple.
En revanche, je trouve ta façon de voir les choses assez sombre. C’est vrai que l’on voit des gens qui ont peu d’ambitions, mais il y en a eu de tout âge, jeunes ou moins jeunes.
Le Club Superphysique par exemple est rempli d’exemples de jeunes qui veulent progresser et se réaliser à travers le sport et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.
J’ai moi-même dans mon entourage des gens qui ne font pas grand-chose, mais ils sont loin de représenter la majorité.
Tiens, une petite vidéo pour terminer en espérant que cela nuancera un peu plus ton avis sur le sujet de l’assistanat justement : https://youtu.be/rnu9e1ft5qw
Bonne continuation à toi ! : )
Le club SP, la communauté, etc… sont une minorité dans ce vaste monde. Me concernant, j’ai plus de mauvais exemples que de bons. Evidemment et heureusement il y a des contre exemples, car il y a toujours des personnes qui veulent bien s’investir. Mais rares le sont, en tout cas je n’ai pas de cas a relater dans ce sens ou très peu. J’ai travaillé pendant presque 10 ans au contact de jeunes de 15-30 ans, et de ce fait je ne peux malheureusement pas tracer une courbe positive à ce sujet 😉
C’est aussi la raison pour laquelle j’essaye de motiver les troupes toute l’année, pour tenter de changer quelques mentalités.
OK, eh bien pour ma part, tu y arrives bien !
Bonne continuation Street ; )