Combien d’entre vous arrivent à la salle la tête ailleurs, encore entrain de penser à ce qui se passe au bureau, entrain de prévoir le planning de votre semaine, et que sais-je encore.
Nous sommes tous conçus de la même façon, et si votre journée fut chargée, il y a fort à parier que vous allez avoir beaucoup de mal à vous concentrer sur ce que vous faites, distraits par des arrières pensées qui finalement ne vous permettront pas de vous réaliser à 100%.
Je parle de votre concentration à la salle, mais pas uniquement, cela peut-être également sur votre lieu de travail.
Quand vous êtes au bureau vous pensez musculation, et quand vous êtes à la salle vous pensez à ce qui se passe au bureau, n’est-ce pas le comble ?
Je suis tout comme vous selon les périodes, tête en l’air, avec des motivations diverses qui ne m’aident pas forcément à me concentrer sur ce que je devrais dans l’instant présent.
A l’entraînement c’est jouable, mais lorsque je me retrouve face à ma feuille word, blanche, sur laquelle je suis entrain d’écrire mon prochain livre, c’est bien plus embêtant, je vous prie de me croire.
Sommaire de l'article :
QUEL COMPLÉMENT ALIMENTAIRE PRENDRE POUR LUTTER CONTRE LA DÉPRESSION
Voilà pourquoi, j’ai fait quelques recherches (sources en bas de page) et j’ai fait le test de la tyrosine, qui est particulièrement efficace dans ce type de situation.
En effet, elle est considérée comme un véritable booster de motivation et de la concentration.
C’est un acide aminé non essentiel, synthétisée par le corps à partir de la phenylalanine. C’est un précurseur de la norépinéphrine et de l’épinéphrine, ainsi que des hormones thyroïdiennes, y compris la thyroxine. La Mélanine est également un dérivé de cet acide aminé.
Naturellement cet acide aminé est obtenue suite à la dégradation de la caséine (à partir du fromage notamment quand vous en mangez).
Cet acide aminé est ensuite converti en L’DOPA qui a son tour est métabolisée en dopamine qui peut être convertie elle-même en noradrénaline et ensuite en épinéphrine.
C’est pourquoi prendre de la tyrosine en supplément améliore la concentration et conduit à une sorte d’éveil mental.
Cet acide aminé a clairement des propriétés d’élévation de l’humeur et aide à lutter contre la dépression. Certaines personnes peuvent ressentir un surplus d’énergie et une augmentation de leur motivation. Elle a des vertus anti-stress reconnues. Elle fait d’ailleurs partie des substances anti-stress de l’armée Américaine, également recommandée comme stimulant naturel pendant les périodes d’examens.
Il est supposé depuis longtemps qu’une supplémentation pourrait augmenter les performances physiques.
Malheureusement il se peut également que votre corps n’y soit pas tolérant.
UN COMPLÉMENT ALIMENTAIRE CONTRE LA DÉPRESSION – SES EFFETS
Si les effets sont complètement à l’inverse de ceux cités précédemment, comme l’insomnie, l’agitation, vous pouvez soit réduire le dosage, soit envisager d’arrêter complètement le supplément.
Il est toujours préférable de commencer par une prise de 500 mg a jeun, pour tester votre tolérance.
Attention à ceux qui ont des problèmes de sommeil, en augmentant l’éveil et elle ne favorise pas l’endormissement, donc surtout ne pas en prendre le soir, mais privilégiez une prise le matin au petit déjeuner.
POSOLOGIE
Me concernant j’ai testé 1 à 2 g avant l’entrainement et il est vrai que même sans ressentir un effet stimulant physiquement comme pourrait le faire un booster, on se sent éveillé et bien plus a même de se concentrer sur l’effort.
Pour anticiper une journée charger en affaire, je prends 2 g le matin à jeun avant le petit déjeuner ça semble m’aider à rester concentrer et à rester efficace dans mes tâches plus longtemps.
L’erreur souvent commise est de suivre les recommandations que l’on voit un peu partout, qui recommande 0.500 mg par jour, ce qui est peut-être suffisant pour des personnes de 50 kg, mais pour des personnes de 90 kg ça n’a aucun impact.
N’hésitez donc pas, testez des dosages qui vous conviennent jusqu’à 2,2 g par jour.
Références scientifiques
1) J Psychiatrie NeurosciV.32 (3); 2007 maiPMC1863555
2) Brain Res Bull. 1999 Jan 15; 48 (2): 203-9.
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