➔ Vendredi 3 novembre
Sommaire de l'article :
Le sport peut être une source de stress ?
Quand je parle de motivation je peux m’empêcher de penser à certains sportifs, pour qui, le sport peut être une source de stress. Je vois ainsi des personnes stresser de l’entraînement en musculation à force d’anticiper tous leurs efforts.
Penser à son entraînement, à ce que l’on va faire, se préparer à l’effort pour donner le meilleur de soi-même est une bonne chose. Mais anticiper systématiquement chaque effort est une erreur. Je vois certaines personnes penser à leur plan d’entraînement toute la semaine et se mettre une pression de fou alors qu’ils ne vivent pas de leur sport. C’est le meilleur moyen de faire du sport une source de stress.
D’une activité non rémunératrice, qui est censée nous apporter du plaisir et du bien-être pourquoi en faire toute une contrainte ?
Réfléchir à ce que vous allez faire 30 minutes avant votre séance est normal. Penser la veille au soir que vous allez devoir vous dépasser au soulevé de terre le lendemain c’est psychotique et c’est vous assurer d’échouer le moment venu. Vous vous fatiguez pour rien.
Gardez votre énergie pour quand vous en avez besoin!
➔ Lundi 6 novembre
Une source de motivation en musculation
On me demande souvent qu’est ce qui me motive pour aller m’entraîner tous les jours encore et encore.
En fait le gros avantage de s’entraîner chez soi et d’avoir besoin de moitié moins de motivation. C’est ce que j’explique ici : https://goo.gl/u4yrAK
Je n’ai pas à me préparer pour sortir, je n’ai pas besoin de faire de route alors que je suis fatigué, je n’ai pas besoin d’avoir des vêtements de musculation spécifiques pour être un minimum présentable s’il y a du monde, et je n’ai pas besoin de me préoccuper de l’horaire pour savoir si oui ou non je vais être piétiné par 150 personnes comme une limace.
Aussi, et ça je crois que c’est un plus non négligeable, je n’ai pas besoin de me préparer à entendre toute la misère du monde. Quand les fameux boulets débarquent avec leurs sciences infuses et leurs « thèses qui théorisent les thèses« , alors que ces mêmes théoriciens ne soulèvent pas 40 kg au développé couché.
Le pied de ne pas entendre de salade et de pouvoir me concentrer sur ce que je fais pour ne pas perdre du temps à des conneries.
Du temps, de la concentration, de l’énergie, et sûrement des muscles de gagnés, bref. Je suis gagnant à 300%.
➔ Mardi 7 novembre
Mon cycle de progression au développé couché
La progression au développé couché est un bon exemple pour dire que le sport peut être une source de stress. La progression sur des exercices de base n’est pas de tout repos. Ça commence à chauffer pour ma vieille carcasse au développé couché!
3 séries de 8 répétitions à 122 kg, ça continue de grimper tout doucement de semaine en semaine, de répétition en répétition.
Avec une diète plus allégée que pendant mes années fast de 2014, je crains d’être vite limiter en force et de ne pas réussir à plier les 130 kg comme j’arrivais assez facilement à le faire.
Pour réussir au développé couché, il n’y a pas 36 solutions, il faut manger !
Une collation de loupée, un repas de manqué et l’énergie vient vite à manquer sur cet exercice énergivore.
Ce n’est pas en période de régime, ou focalisez sur vos abdos à manger des choux fleurs que vous pourrez espérer faire des barres dignes de ce nom sur cet exercice, même avec la meilleure méthode du monde.
Alors MANGEZ, et POUSSEZ !
PS : ne vous faites pas avoir, Chappie aime mes biceps malgré la tête qu’il tire. Il aime bien jouer la comédie.
➔ Mercredi 8 novembre
Les donneurs de leçons en salle de sport
Vous aussi on vient vous donner des leçons sur comment faire votre curl incliné, comment faire une répétition de plus, comment tirer votre barre à la poulie haute, ou vous cracher au visage parce que vous sortez un shaker de votre sac à dos ?
J’adore ces gens qu’ils soient utilisateurs ou propriétaires de la salle, qui veulent imposer une espèce d’autorité là où ils se trouvent alors que majoritairement ces mêmes donneurs de leçons n’y connaissent rien !
Cette volonté de faire couler leur poison obligatoirement quand ils n’ont rien d’autres à faire et qu’ils vous ont dans leur ligne de mire. Fréquenter une salle de sport dans laquelle on vous donne des ordres, perso, moi je mets le feu au gars.
Vraiment, s’il y a bien quelque chose qui m’insupporte c’est qu’on vienne me donner des ordres sans avoir rien demandé à quiconque.
Surtout quand je m’entraîne, la concentration c’est sacré, même si des fois je déroge à la règle en faisant des photos ou autres conneries. Mais je ne supporterais pas qu’on me dise de changer ma façon de faire parce que ça vaut rien alors que la personne en face de moi est moins expérimentée ou ne sait pas faire elle-même.
Si les conseils sont de qualités, je vous l’accorde, c’est top pour les débutants, mais quand le sont-ils encore ?
Vous avez payé pour vous faire emmerder, la cerise sur le gâteau !
Vous êtes libre ou pas ?
Sinon autant vous entraînez dans votre cave ou sur votre terrasse par moins 10 degrés, les pieds dans la neige et la boue!
➔ Jeudi 9 novembre
L’égo lifter en musculation
Vous avez déjà connu ce mec à la salle qui par son ego surdimensionné chargeait toutes ses barres au taquet mais n’a aucun mouvement de correct ?
Par respect je ne vais pas donner trop de précisions mais j’ai connu un pratiquant avec un passif en muscu respectable qui était infecte sur tout ce qu’il faisait, à en vomir, pire qu’à mes débuts.
Ses barres étaient lourdes sur tous ses exercices. Il n’a jamais compris qu’il fallait qu’il décharge pour mieux exécuter ses mouvements et espérer continuer à progresser physiquement. Non, au lieu de ça, il persistait et préférait tirer comme un couillon toute l’année.
Quitte à ce que à la poulie haute il balance de haut en bas et use de son poids de corps pour faire monter la charge. On aurait dit qu’il sautait à l’élastique à chaque répétition. A la presse à cuisse c’est à peine si ses genoux se pliaient, pas plus qu’un grand père de 90 ans, mais par contre il avait 300 kg dessus. Idem aux élévations latérales, il avait 14 kg par bras mais devait sauter en l’air pour que ses bras se soulèvent, au rowing Yates n’en parlons pas, c’était un vrai folklore de danse, mais par contre il était à 110 kg.
Au squat c’était le top, sa barre était chargée, mais il ne descendait que de 10 cm et remontait. J’appelais ça un relevé de bassin. Pour finir l’oiseau haltères, ça ressemblait à un rowing de coq en chaleur, les coudes pliés, mais il était à 16 kg par bras.
A lui tout seul il représentait toutes les danses du monde. Il était « lourd » mais ne progressait pas. Ça semblait le contenter malgré tout.
Tricher oui, mais raisonnablement, quand un mouvement se transforme en un autre ce n’est plus bon.
Après ça on se dit que nous avons de la marge, et que nous ne sommes pas si dégueulasse !
Si vous voulez mon aide pour progresser et prendre de la masse, tenez c’est cadeau : https://goo.gl/WvwBAQ !
Alors ça vous parle ?
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