Dans cet article je vais parler de tout ce qu’il ne faut pas faire en musculation si vous voulez durer dans le temps.
Il y a les partisans de la technique stricte, il y a les partisans des mouvements inventés, et il y a le juste milieu, celui qu’il faut viser.
Entre technique et adaptation morphologique, le tout est de ne pas faire n’importe quoi, mais de toujours écouter son corps et savoir adapter les mouvements.
Sommaire de l'article :
TOUT CE QU’IL NE FAUT PAS FAIRE EN MUSCULATION
1 – S’acharner sur les mouvements poly-articulaires malgré les douleurs
Un exercice poly-articulaire, mobilise au moins 2 groupes musculaires et correspond à un mouvement potentiellement réalisable dans votre quotidien, il s’agit du squat, du développé couché, du soulevé de terre, du développé militaire, du rowing etc…
Ces exercices sont considérés comme les plus efficaces, on les donne comme idéal pour la prise de masse, et au régime, enfin il faut dire qu’on leur trouve tous les bienfaits quitte à des fois à en inventer.
Seulement, avec l’expérience je me rends compte de plus en plus que ces mouvements sont aussi les plus difficiles à exécuter correctement selon la morphologie des uns et des autres.
C’est pourquoi, si vous avez des douleurs lors de leur exécution, il ne vous apportera rien de persévérer à les exécuter.
Par exemple, le tirage nuque, ou le développé nuque : des mouvements qui peuvent être néfastes pour certains qui ressentent une douleur au niveau de l’épaule à cause d’une inflammation du sus-épineux (ligament actif de la coiffe des rotateur).
2 – Ne jamais faire d’exercices de prévention
Je parlais à l’instant d’inflammation du sus-épineux en faisant des mouvements de base, voilà l’intérêt de faire des exercices de prévention en guise d’échauffement en début de séance.
L’échauffement est important pour deux choses, vous mettre en condition mental, et physique avant l’effort.
En vous échauffant, vous prévenez les risques de douleurs et gênes à l’entraînement, mais aussi des blessures.
Les plus fragiles devront rallonger cette phase de quelques minutes et privilégier des exercices d’épaules comme le l-fly ou les élévations pour prévenir de toutes futures gênes.
3 – Vous focaliser uniquement sur des exercices d’isolation
Les exercices d’isolation ne font participer qu’un muscle ou parfois même un seul faisceau d’un seul muscle.
On les appelle aussi des exercices mono-articulaires qui n’entraînent la contraction que d’un muscle ou d’un faisceau de muscle.
Même si nous l’avons vu plus haut il peut s’avérer néfaste de s’acharner à l’unique exécution des exercices de bases poly-articulaires, toutefois, si vous n’avez pas de soucis particuliers, ne faire que des exercices d’isolation ne sera pas une organisation dés plus efficace pour développer votre masse musculaire.
C’est maintenant à la mode, certains véhiculent même l’idée de faire passer des mouvements d’isolations comme mouvements de bases, c’est sûrement plus fun en vidéo !
Le point positif c’est le faible traumatisme imposé par ces derniers, le point négatif est bien évidemment qu’ils ne ciblent qu’un seul muscle à la fois et ne peuvent donc être pour un débutant aussi intéressants que les mouvements poly-articulaires.
4 – Reproduire un mouvement strictement sans respecter votre corps
Chaque exercice à sa propre technique, décrite de façon académique dans plusieurs livres.
Cependant, y prêter une attention stricte et catégorique pourrait vous nuire.
Il s’agit de respecter les particularités de votre corps et non de forcer sur vos faiblesses, et sur votre posture pour respecter strictement la technique.
Chacun à ses particularités qu’il se doit de respecter, quitte à sortir un peu la tête des livres et de ne pas considérer ça comme une forme de triche.
TOUT CE QU’IL NE FAUT PAS FAIRE EN MUSCULATION – CONCLUSION
Vous l’aurez compris, le but n’est pas de supprimer l’un ou l’autre type de mouvement, le but est bien d’être complet dans votre programme et surtout de l’adapter selon vos faiblesses (douleurs aux coudes, gênes aux épaules, raideurs, sujets aux tendinites, etc…).
L’échauffement pourra être sans mal esquiver par les uns, quand les autres se blesseront au premier effort fait sans.
C’est pourquoi dans ce sport rien ne peut être copié du voisin, et aucune technique ne doit rester figée sur papier. Certains mouvements peuvent être légèrement adaptés en fonction des particularités de chacun, par exemple une prise (barre) peut être réduite ou élargie selon votre propre confort.
Certains devront descendre au maximum de leurs amplitudes pour ressentir l’effort, tandis que les plus raides devront limiter ces mêmes amplitudes pour éviter de se blesser.
Il est donc primordial de savoir s’écouter et de ne pas vouloir absolument reproduire ce que vous avez pu voir ailleurs.
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